C’est un tournant inattendu dans l’univers feutré du concours Miss France. La veille de l’élection de Miss France 2026, Cindy Fabre, ancienne Miss France (2005) et présidente du comité pendant trois ans, a publié sur Instagram qu’elle n’avait pas été invitée à la cérémonie. Une absence remarquée, qui a immédiatement suscité des interrogations parmi les fans et les observateurs du concours.
Une absence annoncée publiquement
La nouvelle a pris une dimension particulière en raison du rôle récent qu’elle a occupé au sein de l’organisation. En 2022, Cindy Fabre a pris la direction du comité Miss France, succédant à Sylvie Tellier. En janvier 2025, après l’élection d’Angélique Angarni-Filopon, elle avait déjà indiqué que son contrat avait pris fin, l’empêchant d’accompagner la nouvelle Miss durant son année de règne.
Cette rupture de contrat, présentée alors comme une fin de mission, a depuis été relancée par la publication de Cindy Fabre. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, elle a déclaré ne pas avoir été conviée à l’édition 2026. La formulation et le timing de cette révélation ont alimenté les spéculations sur les raisons réelles de son exclusion.
Un témoignage exclusif met de l’huile sur le feu
Quelques jours après la publication de Cindy Fabre, un photographe régional a livré un témoignage à Public.fr qui ajoute une autre lecture des faits. Cédric Nado, professionnel souvent mandaté pour couvrir les élections régionales dans le Limousin, affirme avoir été directement visé par le comportement de l’ancienne présidente du comité.
Dans son témoignage, il condamne sans détour l’attitude qu’il prête à Cindy Fabre lors de l’élection régionale de Couzeix en 2024. « Nous avons été victimes de son exécrabilité », confie-t-il. Ces mots, rapportés à la rédaction, contrastent nettement avec l’image maîtrisée que l’ancienne Miss France renvoie habituellement.
Le photographe accuse aussi des manquements auprès d’autres acteurs locaux. « Son comportement sur certaines élections régionales 2024 ayant été déplorable, c’est remonté jusqu’à Frédéric Gilbert, qui visiblement avait d’autres griefs par ailleurs, et son contrat a donc été rompu », explique-t-il. D’après lui, plusieurs délégués auraient fait remonter des plaintes similaires, et la direction nationale de la Société Miss France en aurait tenu compte.
Des reproches détaillés et une décision présentée comme assumée
Lorsqu’on lui demande des précisions, Cédric Nado énumère des comportements qu’il juge « problématiques » : « Attitudes déplorables envers l’organisation, les élues, le chorégraphe, moi-même. Je sais que d’autres délégués s’en étaient plaints aussi. Donc à force, la coupe a débordé pour la société Miss France. »
Le photographe ne cache pas son agacement face aux récentes déclarations publiques de Cindy Fabre. « Alors quand je la vois se plaindre de ne pas avoir été invitée… elle n’a eu que ce qu’elle mérite », affirme-t-il.
Selon ce témoignage, l’exclusion de Cindy Fabre ne relèverait donc pas d’un simple oubli d’invitation, mais d’une rupture nette entre elle et la direction de Miss France.
Des zones d’ombre et une réponse attendue
Contactée par Public.fr, Cindy Fabre n’a pas répondu aux sollicitations et n’a pas commenté les accusations portées à son encontre. À ce stade, le récit disponible repose principalement sur la parole du photographe et sur la publication initiale de l’ex-présidente du comité.
Ce nouvel épisode met en lumière des tensions en coulisses et alimente le débat public autour de la gestion interne du concours. Les éléments avancés par Cédric Nado viennent compléter la version de la rupture de contrat déjà mentionnée en janvier 2025, mais n’apportent pas de confirmation directe fournie par la direction de la Société Miss France.
Dans l’attente d’une prise de parole officielle de l’une ou l’autre des parties, ces révélations ajoutent une couche de complexité à une affaire qui place une ancienne présidente du comité au cœur d’une controverse.
