Le débat sur la liberté d expression et le rire revient au premier plan après la chronique très comment ée de Philippe Caverivière samedi dans l émission Quelle poque. Quelques jours seulement apr ès le dixi ème anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de bless és, l humoriste a abordé des th èmes tr es sensibles, en m elangeant actualit é judiciaire et provocations sc enique.
Contexte judiciaire et point de d epart de la chronique
En d ebut de billet, Philippe Caverivière a r e9agi à l arrestation et la mise en examen de trois femmes radicalis ees pour des projets d attentats islamistes conditions : les trois femmes,
âgées de 18, 19 et 21 ans, auraient évoqué en ligne l id ée d ’attaquer des terrasses de caf ou une salle de concert. Le projet a été d éjou é. C e rappel judiciaire a servi de m use pour la chronique de l humoriste.
Des traits d esprit qui ont heurt é
Sur le plateau, Philippe Caverivière a encha eEn n é les formules provocatrices. Il a d it: « Girls Power. C’est un girls band. C’est un petit petit peu les Spice Girls du djihadisme. La branche Sephora d’Al-Qa ida ». Les r actions autour de la table étaient mesur ées: Thomas Sotto et Enora Malagr é sont apparus circonspects.
Il a poursuivi: « En 2016, il y avait d éjà eu un attentat manqu é par des femmes … Qu’est-ce que vous êtes maladroites les femmes avec le terrorisme. Après, vous allez aller voir le DG de Daesh: ‘On est pay ées 20% de moins. Commencez d ’abord par être combattantes en attentats, et ensuite, on reverra les salaires !' »
La r eaction de la salle a été frappante: muette et sans rire. L animatrice L éa Salam é a tent é, selon les images de l’

