Cédric Jubillar : verdict attendu le 17 octobre 2025 après des réquisitions jusqu’à 30 ans, la défense nie toute implication dans la disparition de Delphine

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Le procès de Cédric Jubillar, principal suspect dans la disparition de sa compagne Delphine Jubillar, entre dans sa dernière ligne droite. Ouvert il y a trois semaines, le procès touche à sa fin et le verdict est attendu ce vendredi 17 octobre 2025. L’accusé, peintre plaquiste, encourt une peine maximale de 30 ans de réclusion criminelle.

Un dossier long et scruté

Delphine Jubillar est portée disparue depuis la nuit du 16 décembre 2020. Depuis l’ouverture des débats, enquêteurs, experts, proches et personnes ayant croisé la victime ont défilé à la barre. Le procès, largement médiatisé, a cherché à reconstituer les circonstances de cette disparition qui mobilise la cour et l’opinion publique.

Après plusieurs semaines de témoignages et d’auditions, c’est seulement le vendredi 10 octobre 2025 que Cédric Jubillar a livré sa version des faits. Il a alors réitéré qu’il n’avait pas tué Delphine. Malgré cette défense, les réquisitions des avocats généraux ont clairement tourné la procédure vers une qualification pénale lourde.

Des réquisitions qui visent la condamnation

Le mercredi 15 octobre 2025, les avocats généraux ont exposé leur lecture du dossier et demandé au tribunal de reconnaître la culpabilité de l’accusé. Nicolas Ruff, l’un des avocats généraux, s’est adressé directement aux jurés: « Pour moi, oui, Cédric Jubillar est coupable du meurtre de Delphine Aussaguel. Ne vous laissez pas aller à la facilité, derrière cet immense dossier, il y a Louis, Elyah, Delphine Aussaguel et Cédric Jubillar ».

Pour étayer son propos, l’avocat général a évoqué une affaire antérieure, celle de Suzanne Viguier, une femme disparue en février 2000 dont le corps n’avait jamais été retrouvé. Il a affirmé que l’absence d’un corps ne doit pas empêcher la justice de condamner lorsque les éléments convergent. « Delphine Jubillar ne reviendra jamais. On a plus de traces d’elle depuis des années et des années. Elle ne reviendra pas comme Suzie Viguier est jamais revenue », a-t-il dit, avant de préciser: « L’absence de corps n’empêche pas la justice de travailler. On peut acquitter ou condamner quand il n’y a pas de corps. Mais on peut surtout condamner quand il y a des éléments qui convergent. »

Les avocats généraux sont allés plus loin en réclamant une peine à la hauteur des faits reprochés. Ils ont demandé la condamnation et la réclusion criminelle, exposant ainsi la perspective d’une peine pouvant atteindre 30 ans de prison pour l’accusé.

Accusations directes et éléments cités

Lors de son réquisitoire, l’un des avocats généraux a formulé des accusations très directes: « Oui, c’est lui qui a tué Delphine Aussaguel. Est-ce qu’on a besoin d’être intelligent pour dissimuler un corps ? Non, il faut du sang froid. Avoir du sang froid, il en a: le matin de la disparition, il est en train de fumer un joint ». Ces propos visent à établir un comportement et un état d’esprit qui, selon le ministère public, auraient facilité la commission et la dissimulation d’un crime.

Un autre avocat général a commenté la peine envisagée en rappelant les usages juridiques: « La réclusion criminelle, il faut la réserver aux récidivistes, aux faits sériels, ou aux faits accompagnés par des actes de torture et de barbarie, ce qui n’est pas le cas dans ce dossier ». Ces mots semblent nuancer, sans pour autant remettre en cause la demande globale de condamnation portée par le ministère public.

La défense et l’attente du verdict

Les avocats de Cédric Jubillar ont, de leur côté, contesté la lecture des éléments avancés par l’accusation et ont rappelé que leur client nie toute implication dans la mort de Delphine. Ils ont souligné, durant les débats, la nécessité de ne pas céder à la pression médiatique et judiciaire, et de respecter le principe de la présomption d’innocence.

Alors que la procédure pénale arrive à son terme, la cour doit désormais délibérer. Le verdict, attendu ce vendredi 17 octobre 2025, mettra un point final à trois semaines d’audiences intenses et à des années d’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar. Quelle que soit la décision, elle fera très certainement l’objet d’une lecture attentive par les familles, les avocats et l’opinion publique.

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