Caroline Margeridon réagit au floutage du pendentif présumé hébraïque sur France 2 : elle exige des explications de France Télévisions et Warner

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Une polémique née d’un floutage

Une séquence publicitaire diffusée sur France 2 a déclenché, en quelques heures, une vive réaction sur les réseaux sociaux. Dans le « touch », court spot placé juste avant l’émission Affaire conclue, l’antiquaire Caroline Margeridon apparaît avec un collier qui a été flouté sur certaines images. Ce détail, d’abord remarqué par des internautes, a rapidement pris de l’ampleur et alimenté les interrogations.

Le signalement initial est venu du compte X L’Edito de Madar, qui a publié des captures du spot diffusé le 18 octobre. Selon ce compte, le bijou flouté représenterait une lettre hébraïque, le « Haï », signifiant « la vie ». « Sur le service public, on a donc choisi de censurer le mot ‘vie’ parce qu’il était en hébreu », écrivait le compte, invitant ses abonnés à interpréter la situation. Ces propos ont contribué à enflammer les réactions et à susciter colère et consternation chez de nombreux internautes.

La prise de parole de Caroline Margeridon

Face à la polémique grandissante, Caroline Margeridon a pris la parole pour expliquer sa version des faits et défendre France Télévisions ainsi que Warner, société associée à la diffusion. Elle a publié une vidéo dans laquelle elle annonce vouloir faire la lumière sur l’affaire, en précisant qu’elle n’avait pas encore tous les éléments en main : « Je vais essayer de vous expliquer en quelques mots ce qui s’est passé. Si toutefois j’arrive à le comprendre, parce que pour le moment, je ne suis pas encore au courant de tout. »

La restauratrice, figure de l’émission depuis neuf ans, insiste sur le fait qu’elle porte ce bijou depuis longtemps et que personne, chez France 2 ou Warner, ne lui avait demandé de l’enlever : « Mon Raï, ça fait neuf ans que je fais Affaire conclue sur France 2 avec la Warner, qui jamais ne m’a dit de le retirer. Et ça fait neuf ans que je suis sur France Télévisions et jamais, ils ne m’ont demandé de le retirer. »

Elle conteste aussi l’interprétation donnée par certains internautes au sujet du symbole : « Sachez-le, parce que moi, je ne lâche pas l’affaire. Moi, je ne juge personne. Chacun fait ce qu’il veut, mais on ne peut pas me retirer un Raï que je porte. Ce n’est pas religieux, ça veut dire ‘la vie’. Ce n’est pas une lettre, c’est un mot. »

Questions et vérifications en suspens

Plusieurs éléments restent à clarifier. D’une part, L’Edito de Madar identifie le signe comme une lettre hébraïque (« Haï »), tandis que Caroline Margeridon qualifie son bijou de « Raï » et affirme qu’il signifie « la vie » et n’a pas de portée religieuse. Ces interprétations ne s’excluent pas nécessairement, mais elles diffèrent sur la nature du signe (lettre ou mot) et sur son appellation.

D’autre part, la question du floutage lui-même n’a pas de réponse publique complète à ce stade. Caroline Margeridon affirme qu’un geste de floutage a eu lieu « en interne » et qu’elle entend bien identifier la personne responsable : « Effectivement, il y a quelqu’un qui a flouté mon rail. Pourquoi ? On ne sait pas. Maintenant, je vais le savoir. » Selon elle, France Télévisions « est en train de regarder en interne ce qui s’est passé ».

Les raisons techniques ou éditoriales d’un tel retrait peuvent varier : volonté de respecter une règle de diffusion, erreur de postproduction, ou décision isolée. Aucune confirmation officielle issue de France Télévisions ou de Warner n’a, à ce stade, été publiée publiquement pour expliquer précisément le floutage.

Réactions et suite

La publication initiale et la réaction de l’antiquaire ont relancé le débat sur la modération des symboles et des signes sur le service public. Plusieurs internautes ont exprimé colère et incompréhension, estimant qu’il s’agissait d’une forme de censure. D’autres appellent à la prudence tant que les éléments factuels ne sont pas tous rassemblés.

Caroline Margeridon promet de poursuivre ses investigations pour connaître l’origine du floutage et affirme qu’elle ne « lâchera pas l’affaire ». La diffusion de la vidéo explicative sur son compte Instagram a contribué à recentrer le débat autour de sa personne et de son droit à porter son bijou. En attendant un communiqué officiel de France Télévisions ou de Warner, plusieurs questions restent en suspens et continueront d’alimenter la discussion sur les réseaux sociaux.

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