Cardi B a été acquittée mardi 2 septembre 2025 par un tribunal civil californien dans une affaire d’agression qui la mettait en cause depuis plusieurs années, rapporte Le Parisien. Visiblement soulagée, la rappeuse de 32 ans s’est exprimée à la sortie du tribunal d’Alhambra, près de Los Angeles, où elle a remercié chaleureusement ses soutiens.
Les faits et la plainte
La plainte civile avait été déposée par Emani Ellis, une agente de sécurité, qui réclamait 24 millions de dollars de dommages et intérêts. Selon la plaignante, l’agression remonterait à février 2018 et se serait déroulée alors qu’elle travaillait dans un cabinet de gynécologie à Beverly Hills.
Emani Ellis affirmait que la chanteuse lui avait craché dessus avant de lui griffer le visage avec ses ongles, précisent nos confrères. Ces allégations avaient mené à une procédure civile longue et très médiatisée, mettant en lumière des versions opposées des faits.
Au tribunal : la version de Cardi B
Belcalis Marlenis Almánzar Cephus, connue sous le nom de scène Cardi B, a nié les accusations lors du procès. Devant le juge, elle a assuré que c’était l’agente de sécurité qui l’avait approchée de façon agressive et qui avait tenté de la filmer avec son téléphone pendant une visite médicale.
La rappeuse a expliqué qu’elle était enceinte au moment des faits et qu’elle n’avait pas encore annoncé sa grossesse. Selon sa version, la situation a dégénéré en une altercation verbale après une tentative d’intimidation de la part d’Emani Ellis.
À sa sortie du tribunal, Cardi B a tenu des propos très clairs : “Je jure devant Dieu, je le dirai sur mon lit de mort, je n’ai pas touché cette femme. Je n’ai pas posé les mains sur cette fille.” Ces déclarations sont reproduites telles que rapportées dans les comptes rendus de l’audience.
Le tribunal civil d’Alhambra a finalement donné raison à la star américaine, rejetant la demande de 24 millions de dollars formulée par la plaignante.
Réactions publiques et mise en garde
Visiblement émue, Cardi B a remercié les personnes venues la soutenir à la sortie de l’audience. Elle en a profité pour lancer un avertissement à l’encontre de ceux qui envisageraient de la poursuivre sans motifs sérieux.
“La prochaine personne qui essaiera d’intenter un procès frivole contre moi, je vais contre-attaquer et je vais vous faire payer. Parce que ce n’est pas acceptable”, a-t-elle déclaré. Elle a conclu : “Ne pensez jamais que vous allez me poursuivre en justice et que je vais accepter un règlement à l’amiable et vous donner de l’argent.”
Ces mots montrent la fermeté de la position adoptée par l’artiste après l’acquittement. Ils illustrent également la volonté de Cardi B de clore ce chapitre et de protéger sa réputation.
Conséquences et contexte
Avec cette décision de justice, la procédure civile engagée par Emani Ellis s’achève sans indemnité pour la plaignante. L’affaire aura toutefois alimenté l’attention médiatique autour de la rappeuse et posé des questions sur la manière dont les litiges impliquant des célébrités sont portés et traités.
Cardi B peut désormais se concentrer sur ses projets professionnels et personnels, après avoir obtenu gain de cause devant le tribunal. L’artiste, très suivie sur les réseaux sociaux, n’était pas seulement défendue par ses avocats : elle a bénéficié d’un soutien public notable lors de cette étape judiciaire.
Il convient de rappeler que les détails rapportés proviennent des comptes rendus de l’audience et des éléments rendus publics, tels que relayés par la presse, notamment Le Parisien. Les versions opposées des protagonistes ont été entendues devant le tribunal, qui a tranché en faveur de la prévenue.
L’affaire se referme officiellement avec l’acquittement prononcé le 2 septembre 2025. Cardi B, dont le nom civil est Belcalis Marlenis Almánzar Cephus, sort de cette procédure civile sans condamnation et sans versement réclamé par la partie plaignante.