Amandine Pellissard, ancienne candidate de Familles nombreuses, la vie en XXL (TF1), a réagi avec colère et émotion après l’agression de son fils aîné, Léo, sur son lieu de travail. Dans un échange avec la presse, elle décrit des menaces, des vidéos et une plainte déposée par son fils.
Agression au travail : plainte et vidéos réquisitionnées
Selon Amandine Pellissard, l’ex-propriétaire de la maison où la famille vivait à Montarnaud est allé agresser Léo « de façon totalement gratuite et inadmissible ». Léo s’est rendu au commissariat et a déposé plainte « ce matin », accompagné de sa responsable. La patronne, qui aurait assisté à la scène, doit être entendue par les enquêteurs.
La famille indique que plusieurs enregistrements sonores et vidéos, pris par les caméras de surveillance du magasin, existent et seront réquisitionnés par la gendarmerie pour mener les investigations. L’avocate d’Amandine a, d’après elle, reçu l’intégralité des images.
Léo « est inquiet » et « n’ose plus se promener seul dans le village où il travaille », affirme sa mère. Elle rapporte une menace de mort adressée par le mis en cause : « Tu vas payer pour tes parents. »
État du logement et divulgation d’adresse : des éléments contradictoires
Sur l’état de la maison, les versions restent contradictoires. D’après Amandine, le propriétaire affirme que le logement a été squatté et détérioré, mais la famille souligne que Léo avait rendu les clés à un huissier quinze jours plus tôt et qu’il ne vivait plus sur place depuis presque un mois.
La famille rappelle, par ailleurs, que le propriétaire aurait massivement diffusé l’adresse du logement sur les réseaux sociaux. Cela expliquerait, selon eux, soit une intention de nuire, soit la possibilité réelle d’intrusions. Amandine cite également deux tentatives d’effraction survenues au cours des quatre derniers mois, qu’elle relie à la divulgation de leur adresse.
Déménagement en Espagne : adresse retrouvée et inquiétudes
La famille a récemment déménagé en Espagne. Amandine affirme que des personnes « qui nous harcèlent et nous persécutent depuis des mois » ont retrouvé leur nouvelle adresse. Elle précise que ces opposants ont fourni une grande énergie à cette recherche et, dit-elle, ont même contacté des ambassades et autorités pour empêcher le départ.
Sur la sécurité dans leur pays d’accueil, elle lance une formule ferme : « ici, la police, ce n’est pas des lol ». Elle ajoute qu’ils ne comptent pas déménager de nouveau et qu’ils estiment avoir pris « la meilleure décision » de leur vie.
La vie quotidienne : Léo, le travail et la distance familiale
Léo n’a pas suivi ses parents en Espagne car il a trouvé un travail à Montpellier quelques semaines avant le déménagement. Il vit en colocation, souhaite déménager bientôt près de son emploi et continue à recevoir le soutien de ses collègues, selon sa mère.
Amandine confie son regret de ne pas l’avoir avec elle mais souligne qu’il « vient bientôt nous rendre visite ». Le choix du jeune homme est présenté comme un compromis entre opportunité professionnelle et attachement familial.
Rumeurs, chiens et accusations
La famille doit aussi faire face à des rumeurs virulentes. Sur TikTok, Amandine dit avoir vu des accusations selon lesquelles elle se serait droguée pendant sa grossesse. Elle répond catégoriquement : elle ne s’est « jamais droguée enceinte » et rappelle qu’elle suit un traitement à la méthadone depuis plus de quinze ans. Elle qualifie ces attaques d’« horreurs » et affirme qu’un groupe coordonné de détracteurs organise la diffusion de ces mensonges.
Autre polémique : l’absence des trois chiens de la famille sur les réseaux sociaux. Amandine explique qu’ils possèdent deux American Bully et un Staffordshire. En Espagne, ces races font l’objet de restrictions et la copropriété s’est montrée réticente. Les démarches pour obtenir une attestation auprès de la mairie et de la police municipale ont été engagées, sans retour pour l’instant.
Les animaux, insiste la mère, ne sont pas abandonnés. Ils sont chez des amis près de Montpellier, à jour de leurs vaccinations. « Ils vont très bien », assure-t-elle, rejetant l’idée qu’ils auraient été laissés à la SPA ou sur une route.
Conséquences financières et psychologiques
Amandine évoque des conséquences concrètes : « des frais de justice, plusieurs milliers d’euros ». Elle a créé des cagnottes pour aider la famille mais elles ont été signalées et clôturées, les contributeurs remboursés. Les campagnes de harcèlement auraient aussi poussé des marques à mettre fin à des collaborations, suite aux menaces d’avis négatifs et de réputation portées par les détracteurs.
Sur le plan personnel, l’ancienne candidate admet avoir traversé une dépression qui a duré plusieurs mois. Malgré tout, elle refuse de disparaître complètement des réseaux : « C’est ce qu’ils veulent, c’est ce qu’ils attendent. » Elle affirme vouloir se battre et rappelle que, selon elle, la honte devrait désormais changer de camp.
