Il y a un avant et un après 7-Octobre pour Arthur. L’animateur et producteur star de TF1 dit y avoir « laissé des plumes » après avoir pris position publiquement à propos des événements, revendiquant à la fois son soutien aux otages et une position pro‑Israël, selon ses déclarations. Depuis, sa carrière et sa vie privée ont été bouleversées : émissions anciennes exhumées, menaces de mort répétées et protection rapprochée pour lui et sa famille, 24 heures sur 24, d’après l’information disponible.
Un livre pour dire sa version
Dans J’ai perdu un bédouin dans Paris, paru aux éditions Grasset, Arthur s’exprime pour la première fois, selon l’auteur, sur cette « nouvelle vie compliquée ». L’autobiographie met notamment en cause des célébrités qu’il affirme l’avoir abandonné après les attaques, par crainte d’être elles‑mêmes ciblées.
Le livre a connu un démarrage remarqué : « en seulement quatre heures, son livre s’est écoulé à plus de 1000 exemplaires », indique le texte d’origine. Cette performance commerciale illustre la curiosité du public à l’égard de son témoignage et relance le débat autour de sa posture publique depuis octobre.
Arthur a aussi récemment repris les enregistrements de Vendredi, tout est permis (VTEP), précise le même compte rendu. Cette reprise survient après une période de crise médiatique et des polémiques qui ont touché son image, comme la mise en lumière d’anciens numéros de A prendre ou à laisser.
Les accusations de Zatis
Au cœur des réactions, l’humoriste Zatis a publiquement dénoncé la version d’Arthur sur X (anciennement Twitter). Longtemps sociétaire de Vendredi, tout est permis — il en fut membre pendant plus de deux ans — Zatis affirme avoir été écarté de l’émission dès le lendemain du 7‑Octobre.
Zatis, qui forme un duo avec Kalvin et qui est suivi par plus de 800 000 personnes sur Instagram, se présente comme un artiste engagé contre les clichés visant les populations africaines. Selon ses propos rapportés, il n’a pas été rappelé après le 7‑Octobre. Sa charge est nette et directe : « Culotté… Ça m’a annulé le lendemain du 7‑Octobre, et depuis, plus rien. De toute façon, je n’y serais plus retourné vu les stories et les échanges en perso. Ciao, j’ai pas peur du show‑biz moi. Aucun regret, mais fais pas la victime de genre on t’a boycott, c’est toi qui as cancel. »
La publication de ce message a été massivement relayée, mais l’auteur du tweet l’a depuis supprimé, selon les éléments disponibles. Arthur n’a pas répondu publiquement à ces accusations, tandis que les enregistrements de VTEP ont repris. Le texte d’origine suggère que Zatis ne fera probablement pas partie de la programmation future.
Conséquences et questions
Ces échanges mettent en lumière une fracture au sein du milieu du divertissement, à la croisée des prises de position publiques et des pressions extérieures. Arthur déclare avoir été menacé de mort pendant plus de deux ans, entraînant une protection permanente. Ces menaces, telles que rapportées, ont eu des répercussions concrètes sur sa vie professionnelle et familiale.
De l’autre côté, Zatis et son duo cherchent à maintenir une carrière fondée sur la satire des stéréotypes. Son retrait — qu’il attribue à une décision d’Arthur — pose des questions sur la gestion des talents et des collaborations en période de crise. Sur ce point, les éléments publics restent limités : ni l’une ni l’autre des parties n’a fourni, dans les sources reprises ici, une liste exhaustive des motifs ou des échanges privés allégués.
Enjeux d’image et prudence
La diffusion d’anciens programmes et la mise en lumière de prises de position ont alimenté la controverse. Dans ce contexte, les déclarations de chacun influencent l’opinion publique et la carrière des protagonistes. Les faits rapportés ici reposent sur les déclarations publiques et sur des messages partagés sur les réseaux sociaux, dont certains ont ensuite été supprimés.
À défaut d’éléments supplémentaires vérifiables, il reste difficile de reconstituer avec précision la chronologie complète des choixt et des décisions internes aux productions. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que l’affaire a relancé le débat sur les responsabilités des personnalités publiques et sur les conséquences professionnelles de prises de position sensibles.
La publication du livre d’Arthur et la réaction d’humoristes comme Zatis montrent que le feuilleton médiatique n’est pas prêt de s’éteindre. Les lecteurs et spectateurs suivront les suites, alors que les acteurs concernés poursuivent leurs carrières sous un autre éclairage.


