L’année 2025 s’achève et avec elle la fin prochaine du règne d’Angélique Angarni-Filopon en tant que Miss France 2025. L’ancienne Miss Martinique, âgée de 35 ans, devra rendre sa couronne et son écharpe à la nouvelle lauréate lors de la 96e élection qui se tiendra le 6 décembre prochain au Zénith d’Amiens. Le spectacle sera animé par Jean-Pierre Foucault. Deux grandes incertitudes demeurent toutefois à ce stade de l’organisation de la soirée.
Portrait de la prétendante régionale : Ynès Lallemand
Ce dimanche 12 décembre, face à quatorze concurrentes, Ynès Lallemand a été sacrée Miss Champagne-Ardenne. Agée de 19 ans et mesurant 1,72 m, la jeune femme est actuellement en deuxième année de droit à l’Institut catholique de Paris. Elle se décrit comme quelqu’un d' »authentique » et souhaite porter ce trait comme une force sur la scène nationale.
Originaire de Reims, Ynès a déjà fait part de son engagement social. Sur Instagram, elle a confié à ses abonnés être bénévole pour l’association Ordre de Malte, qui « vient en aide aux personnes défavorisées, sans-abri ». Ce bénévolat figure parmi les éléments qui la définissent en dehors des projecteurs et des répétitions.
Un calendrier serré et un apprentissage accéléré
En l’état, Ynès dispose de 55 jours avant le jour J, un délai court pour préparer une candidature au niveau national. Dans ce contexte, chaque détail compte : élocution, démarche, gestion du stress et réponses aux questions du jury. La première Miss régionale élue cette saison est Victoire Dupuis : elle a remporté Miss Normandie le 13 juin dernier et a depuis peaufiné son exercice public.
Ynès reconnaît elle-même qu’elle part avec un retard relatif sur certaines candidates déjà consacrées plus tôt cette année. Lors d’une session de questions/réponses sur Instagram, la jolie brune a admis : « J’ai tendance à parler vite et à ne pas articuler, donc c’est l’axe que je travaille. » Cette prise de conscience oriente son entraînement et montre une volonté d’amélioration rapide.
La pression monte pour la jeune Reimoise, qui espère également faire honneur à sa région. Depuis la création du concours, aucune Miss originaire de Champagne-Ardenne n’a été couronnée Miss France. Ce fait ajoute une dimension historique à sa candidature et renforce les attentes de sa région.
Enjeux et préparation : ce qui reste à faire
D’ici l’élection, Ynès devra multiplier les répétitions, affiner ses interventions et consolider ses engagements publics. Les semaines à venir seront consacrées à l’amélioration de son élocution, à la préparation des tenues et à la gestion de la communication sur les réseaux sociaux, qui jouent désormais un rôle important dans la visibilité des candidates.
Le concours national combine performance scénique et message personnel. Pour Ynès, comme pour ses concurrentes, il s’agit de trouver l’équilibre entre naturel et exigence d’image. Sa franchise sur ses points faibles — prise de parole rapide et articulation — peut être perçue comme un atout si elle parvient à transformer cette faiblesse en progrès visible.
À quoi s’attendre le 6 décembre
La 96e élection s’annonce donc sous le signe du renouveau, avec une succession à organiser pour Angélique Angarni-Filopon et un plateau de candidates qui auront chacune travaillé pour convaincre le jury et le public. Jean-Pierre Foucault retrouvera la scène du Zénith d’Amiens pour animer la soirée.
Plusieurs éléments restent à préciser concernant l’événement, signalés comme « deux grandes incertitudes » dans les informations disponibles. Malgré ces zones d’ombre, le calendrier et les préparatifs des candidates, comme Ynès Lallemand, se déroulent selon les étapes attendues pour une finale nationale.
Dans les prochaines semaines, le regard sera porté sur la capacité des prétendantes à accélérer leur préparation et à transformer les attentes en performance le soir du concours. Les fans de l’élection suivront notamment l’évolution d’Ynès, de son entraînement et de son engagement associatif, jusqu’à l’annonce du nom de la nouvelle Miss France.


