Une candidate jeune mais déjà expérimentée
Bientôt, le 13 décembre, la 96e édition de Miss France désignera celle qui succédera à Angélique Angarni-Filopon. Parmi les prétendantes, la Bretagne a choisi sa représentante : Ninon Crolas, l’une des benjamines de cette promotion, âgée de 18 ans.
Malgré son jeune âge, Ninon n’est pas une novice des concours. Elle a d’abord été sacrée Miss Ploërmel en 2023, puis Miss Morbihan en avril 2025, avant d’être élue Miss Bretagne le 26 septembre dernier, face à quinze concurrentes. Mesurant 1,71 mètre, la jolie blonde a su se démarquer lors de l’élection régionale.
Son portrait de présentation, publié sur le compte Instagram de Miss Bretagne, précise qu’elle est originaire de Ploërmel, dans le Morbihan. Aujourd’hui, elle entame des études pour devenir infirmière à Pontivy. Elle décrit ce choix comme celui d’« un métier où l’humain est au centre de tout » et confie son ambition de se « spécialiser en neurologie ». Ces nouvelles responsabilités universitaires risquent naturellement de bouleverser sa première année d’études, désormais partagée avec ses obligations de représentante régionale.
Un parcours d’engagement et de secours
L’un des éléments qui ressort le plus du portrait de Ninon Crolas est son goût pour l’engagement concret au service des autres. À 18 ans, elle indique avoir été sapeur-pompier pendant trois ans. Une expérience qu’elle juge formatrice, puisqu’elle lui a, dit-elle, « permis de découvrir la rigueur et le sang-froid ».
Toujours dans cette logique d’aide, Ninon a obtenu cette année son Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA). Ces compétences témoignent d’un investissement personnel dans des activités utiles pour la collectivité et rejoignent son projet professionnel orienté vers le soin.
Sportive depuis l’enfance, elle a pratiqué la gymnastique pendant huit ans. Cette discipline, souvent exigeante physiquement et mentalement, paraît cohérente avec l’image qu’elle donne d’elle-même : une jeune femme « dynamique et déterminée ». Ces traits de caractère figurent parmi ses cartes maîtresses si elle parvenait à conquérir l’écharpe nationale.
Ambitions et représentation de la jeunesse
Si Ninon Crolas venait à succéder à Angélique Angarni-Filopon, elle veut « montrer l’image d’une jeunesse qui est motivée et engagée ». Ce projet de représentation est typique des postulantes contemporaines au titre : au-delà de l’esthétique, l’accent est mis sur l’engagement social et professionnel.
La Bretagne attend d’ailleurs le retour du sacre national depuis quatorze ans : la dernière Miss Bretagne à avoir été élue Miss France reste Laury Thilleman, devenue Miss France en 2011. Le titre régional espère donc retrouver une reconnaissance nationale, et Ninon incarne cette possibilité.
La route vers Miss France et le contexte
Pour l’instant, il ne reste que six candidates à élire avant la finale nationale. La compétition s’annonce relevée et la sélection finale, programmée pour décembre, rassemblera les prétendantes issues des différentes régions et territoires.
Le portrait officiel de Ninon sur Instagram constitue la principale source publique des informations la concernant dans les jours qui ont suivi son élection régionale. Les éléments pratiques — âge, palmarès local et régional, études, téléphone d’engagements sportifs et associatifs — sont mentionnés par la candidate ou par l’organisation régionale.
Dans les semaines à venir, le parcours de Miss Bretagne sera scruté : répétitions, obligations médiatiques et déplacements rythmeront ses journées, tandis que son école et ses proches s’adapteront à ce calendrier singulier.
Mentionnés dans cet article : Ninon Crolas, Miss Bretagne 2025 ; Angélique Angarni-Filopon, Miss France en titre ; Laury Thilleman, Miss France 2011.
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