Le compte Instagram officiel de la société Miss France a lancé, ce 28 octobre, un mystérieux décompte : « J-10 ». Aucune précision n’a été donnée, mais le format et le calendrier laissent peu de place au doute : dans dix jours, les trente prétendantes au titre de Miss France 2026 devraient s’envoler pour la Martinique pour leur traditionnel « voyage de préparation ». Ce séjour, à la fois convivial et professionnel, permet aux candidates de tisser des liens et d’affiner leur préparation avant l’élection nationale prévue le 6 décembre au Zénith d’Amiens (Somme). Le compte à rebours est officiellement lancé pour le grand show de décembre.
Un rituel annuel placé sous le signe de la préparation
Le voyage en Martinique est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable du calendrier Miss France. Il allie séances de répétition, prise de photos officielles et moments médiatiques destinés à promouvoir l’élection. Les trente candidates partiront de Paris, où elles seront photographiées ensemble avant le départ vers l’île. Cette parenthèse tropicale sert à la fois d’entraînement scénique et de vivier d’images pour la promotion du concours.
Pour l’édition 2026, l’élection se tiendra le 6 décembre au Zénith d’Amiens. Jean-Pierre Foucault, figure historique du concours, sera de nouveau aux commandes du plateau. À 77 ans, l’animateur demeure l’un des visages emblématiques de la soirée. Il sera accompagné de Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon, qui remettra sa couronne et son écharpe à sa successeure. Âgée de 35 ans et hôtesse de l’air, Angélique retrouvera pour l’occasion la Martinique « sur son île, là où tout a commencé pour elle », et accompagnera naturellement les candidates durant ce voyage préparatoire.
Un aléa pour Miss Tahiti : un ongle arraché qui freine la préparation
Si la majorité des comités territoriaux a déjà entamé la préparation de sa représentante, certaines candidates ont connu des incidents de parcours. C’est notamment le cas de Miss Tahiti, Hinaupoko Deveze. Élue le 28 juin dernier, la jeune femme de 23 ans a multiplié les séances sportives pour préparer le concours. Mais début octobre, lors d’un déplacement officiel aux Marquises, elle a subi un accident : elle s’est arraché un ongle de pied.
Interrogée par nos confrères de La 1ère, Hinaupoko Deveze a expliqué que la blessure « me freine un peu dans mon planning catwalk et sportif, parce qu’il faut que je laisse mon pied cicatriser ». Malgré la gêne, elle a tenu à relativiser l’incident et à afficher sa détermination : « Je reste déterminée à tout donner ! » a-t-elle ajouté. La Miss tahitienne, qui a également tourné dans un clip des rappeurs Koba LaD et Naps, doit encore rejoindre Paris avec les autres candidates avant le départ pour la Martinique. Son emploi du temps est ponctué d’un déplacement à Los Angeles, prévu le 29 octobre, avant son retour en métropole.
Historique et enjeux pour les candidates ultramarines
La performance des Miss ultramarines suscite souvent un intérêt particulier. La dernière Miss Tahiti à avoir décroché le titre national est Vaimalama Chaves, élue Miss France en 2019. Avant elle, Mareva Galanter avait porté la couronne en 1999. Ces exemples nourrissent toujours l’ambition des représentants d’Outre‑mer, qui espèrent faire la différence lors de la soirée de décembre.
Pour Hinaupoko Deveze, l’enjeu est donc double : terminer sa convalescence sans précipitation, puis retrouver sa préparation physique et scénique pour aborder sereinement les répétitions et les apparitions médiatiques. Les jours à venir, avec la réunion à Paris et le voyage en Martinique, seront déterminants pour mesurer l’état de forme des participantes avant l’élection.
À moins d’un mois de la cérémonie, les regards seront tournés vers Amiens et vers la Martinique, où les ultimes réglages auront lieu. L’organisation poursuit sa promotion, tandis que chaque candidate affine son jeu et son image, consciente que le moindre détail peut peser lors d’une compétition aussi médiatisée.


