Aux alentours de 5 heures le 21 novembre, Fatima Bosch, Miss Mexique, a été sacrée Miss Univers 2025. La Française Eve Gilles s’est quant à elle classée dans le Top 30, une place qualifiée d’honorable par le comité Miss France sur Instagram, qui a salué son parcours « avec élégance et détermination ».
Cap sur Miss France 2026 : date, lieu et enjeux
Le comité Miss France se tourne désormais vers l’organisation de l’élection 2026, programmée le 6 décembre au Zénith d’Amiens (Somme). Trente candidates âgées de 18 à 30 ans y brigueront la couronne et l’écharpe afin de succéder à Angélique Angarni-Filopon.
L’animation de la soirée restera confiée à Jean-Pierre Foucault, maître de cérémonie des élections Miss France depuis 1995. Le présentateur, originaire de Marseille, avait déjà fait part l’an dernier de son souhait de voir une Provençale remporter le titre, allant jusqu’à déclarer sur RTL : « Jamais Miss Provence n’a été élue de mon temps. J’avais dit un jour que, si Miss Provence gagnait, j’arrêterais. »
La dernière Miss Provence à avoir décroché le titre national remonte à 1976, avec Sylvie Paréra.
Quand l’intelligence artificielle prédit la gagnante
À quelques jours de l’élection, le Journal des Femmes a interrogé Gemini, l’outil d’intelligence artificielle de Google, pour savoir quelle candidate aurait le plus de chances de l’emporter. L’IA a passé au crible plusieurs critères : visibilité sur les réseaux sociaux, présence médiatique, statistiques régionales et historique des victoires.
Selon cette analyse automatisée, la favorite serait Miss Provence. Il s’agit d’une prédiction basée sur des algorithmes et des données accessibles, et non d’une certitude : la décision finale appartiendra au public et aux membres du jury le 6 décembre.
Portrait de la favorite selon l’IA : Julie Zitouni
Julie Zitouni, Miss Provence, est régulièrement mentionnée sur les réseaux sociaux depuis son élection le 25 juillet à Saint-Raphaël. Agée de 26 ans et mesurant 1,72 m, elle est originaire de Marseille et y vit toute l’année.
Mannequin, entrepreneuse et égérie de plusieurs marques de beauté, Julie Zitouni est décrite comme « positive » et « spontanée ». Elle confiait à La Provence : « Quand je suis à l’aise, je fais des blagues. » Ses proches et ses publications la présentent comme une candidate déterminée, à l’aise devant l’objectif et impliquée dans plusieurs projets professionnels.
Passionnée par les voyages, la jeune femme a déjà parcouru l’Allemagne, l’Australie, le Portugal et la Grèce. Sur Instagram, elle indique être du signe du Bélier et avoue aimer le bricolage, un trait de personnalité qui tranche parfois avec les stéréotypes associés aux concours de beauté.
Les observations de l’IA reposent sur des éléments mesurables, comme l’engagement en ligne et la notoriété régionale. Mais ces indicateurs ne couvrent pas l’ensemble des critères humains et subjectifs que prennent en compte les jurés le soir de l’élection.
Que retenir avant le 6 décembre ?
Julie Zitouni apparaît comme une candidate populaire et médiatiquement visible, qualités prises en compte par l’analyse de Gemini. Néanmoins, l’élection de Miss France dépendra du vote combiné du public et du jury, et pas uniquement des chiffres d’audience ou des algorithmes.
En attendant la cérémonie au Zénith d’Amiens, le suspense demeure : l’IA a livré une prédiction, mais la réalité du podium ne se révélera que lorsque les votes seront comptés. D’ici là, les regards resteront tournés vers les trente prétendantes et vers le traditionnel mélange de glamour, d’exigence et d’émotion qui caractérise l’élection Miss France.


