Miss France 2026 le 6 décembre au Zénith d’Amiens sur TF1 : Naomi Torrent, 30 ans, Miss Guadeloupe et analyste financière engagée contre la maladie d’Alzheimer

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Le suspense prendra fin le 6 décembre prochain au Zénith d’Amiens : Miss France 2026 sera élue lors d’une soirée attendue, présentée sur TF1 par Jean‑Pierre Foucault.

Un concours aux airs de grand spectacle

La cérémonie réunira trente candidates, toutes couronnées dans leurs territoires entre le 13 juin et le 12 octobre. Sur scène, elles défileront en maillot de bain, en tenue régionale puis en robe de soirée, et devront tenir leur première prise de parole devant le public et des millions de téléspectateurs. Le nom des membres du jury n’a pas encore été communiqué.

L’édition 2026 succédera au règne d’Angélique Angarni‑Filopon, qui a passé une année à parcourir la France et à représenter le concours. L’ancienne hôtesse de l’air, qui a fêté ses 35 ans le 9 octobre dernier, était la doyenne du concours l’an passé.

Naomi Torrent, Miss Guadeloupe : portrait d’une trentenaire déterminée

Miss Guadeloupe, Naomi Torrent, est l’une des prétendantes remarquées pour l’élection à venir. Élue le 19 juillet au Gosier, la Basse‑Terrienne a assumé son âge dès son couronnement : « J’ai eu 30 ans cette année et cela a été l’occasion de réfléchir à ma vie et aux rêves que j’avais mis de côté. C’était le bon moment pour moi », a‑t‑elle déclaré.

Mesurant 1,77 m, Naomi Torrent est titulaire d’un double master en management et en ingénierie financière. Elle exerce aujourd’hui comme analyste financière. Parmi ses centres d’intérêt figurent l’art, l’écriture, le chant et, bien sûr, le carnaval, véritable institution en Guadeloupe.

Sur la scène nationale, son expérience et sa maturité pourraient être perçues comme des atouts. Mais la route jusqu’à la couronne passe aussi par l’épreuve orale, souvent redoutée par les candidates, lors de laquelle elles doivent défendre un projet ou une cause face au public et au jury.

Une cause personnelle : la lutte contre la maladie d’Alzheimer

Naomi Torrent a fait un choix net concernant la cause qu’elle souhaite porter. Elle affirme vouloir être l’une des voix de la lutte contre la maladie d’Alzheimer. « C’est une cause qui me touche puisque ma grand‑mère est tombée malade très jeune de la maladie d’Alzheimer et ça a impacté toute notre famille », a‑t‑elle confié à Guadeloupe 1re.

Cette prise de position lie son engagement à une histoire personnelle. Les candidates choisissent parfois des thématiques plus générales ; Naomi, elle, a choisi une cause ancrée dans son vécu familial.

Un historique favorable pour la Guadeloupe

La Guadeloupe a déjà connu des succès au niveau national. Depuis la création du concours Miss France, quatre Miss Guadeloupe ont été couronnées Miss France : Véronique de la Cruz en 1993, Corinne Coman en 2003, Clémence Botino en 2020 et Indira Ampiot en 2023. Ces lauréates montrent que la région sait porter des candidates capables d’emporter les suffrages nationaux.

À présent, Naomi Torrent entre dans la compétition portée par son parcours académique, sa carrière professionnelle et un engagement personnel fort. Le 6 décembre au Zénith d’Amiens, ses réponses lors de l’épreuve orale et sa prestation sur scène détermineront si elle succède à Angélique Angarni‑Filopon.

Des images et publications de la candidate ont été partagées via Instagram au fil de sa préparation, illustrant son quotidien et ses engagements.

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