À quelques semaines de l’élection Miss France 2026, une candidate attire déjà l’attention par son parcours polyvalent et sa façon de se présenter : Juliette Collet, élue Miss Nouvelle-Calédonie 2025, débarquera sur la scène du Zénith d’Amiens le 6 décembre avec une détermination affichée. Âgée de 23 ans, elle souhaite à la fois représenter fièrement son île et prouver qu’une reine de beauté peut être scientifique, engagée et aspirante chanteuse.
Le retour symbolique de la Nouvelle-Calédonie
La 96e édition de Miss France coïncide avec le retour de la Nouvelle-Calédonie, absente du concours l’année précédente. Pour Juliette Collet, ce retour revêt une forte dimension symbolique, dans un contexte local marqué l’an passé par des tensions et des manifestations. Très attachée à ses racines, elle porte aussi un nom calédonien, Poawé, que l’article original explique signifier « les petits nuages blancs qui moutonnent après la tempête ». Elle y voit un symbole de renouveau et d’apaisement.
Interrogée par Télé-Loisirs, Juliette n’a pas caché son émotion : « C’est le renouveau. Je trouve cela super après les émeutes de l’année dernière ». Elle insiste sur l’importance de son rôle au-delà du simple concours : « C’est toute une émotion et une fierté. Je suis très, très fière de représenter mon pays cette année sur la scène nationale. C’est plus qu’une émotion, je pourrais en pleurer ! »
Un engagement concret auprès des personnes en crise
Son profil détonne par son implication citoyenne. Juliette Collet a suivi une formation et exercé comme secouriste. En Nouvelle-Calédonie, elle a travaillé comme nageuse-sauveteuse et a collaboré avec des associations telles que la Croix-Blanche et la Croix-Rouge, intervenant auprès de personnes en détresse, parfois dans des contextes d’urgence.
Cette expérience a naturellement orienté le choix de la cause qu’elle souhaite porter durant l’élection Miss France : l’aide aux personnes en situation de crise. Elle le présente comme une vocation intime et constante : « Il y a énormément de gens qui en ont besoin, au quotidien comme dans les moments les plus critiques. C’est une cause qui fait partie de moi ». Son parcours de terrain renforce la cohérence entre son engagement et la visibilité nationale que lui offrira le concours.
Scientifique et artiste : des ambitions multiples
Juliette n’est pas seulement active dans le domaine du secours. Elle est titulaire d’une licence en biologie marine, un profil scientifique qui correspond au contexte géographique de son île et à des enjeux environnementaux locaux, notamment autour des récifs coralliens. Avant de s’inscrire au concours, elle évoquait plusieurs voies possibles pour son avenir.
Selon les informations disponibles, elle hésitait entre poursuivre une thèse à Tahiti sur les barrières de corail, tenter l’aventure d’une émission de télé-crochet ou se lancer dans la chanson. À ce sujet, elle se montre volontiers légère et souriante : « J’ai toujours voulu faire The Voice, mais personne ne m’a jamais prise au sérieux ! », confie-t-elle en riant. Elle a même mentionné avoir envisagé Star Academy, la science ou la scène avant de choisir le concours Miss France comme prochaine étape.
Ce mélange de parcours — scientifique, humanitaire et artistique — dessine le portrait d’une candidate qui mise sur la pluralité de ses engagements pour se démarquer. Son souhait est de montrer qu’on peut conjuguer expertise, service aux autres et ambitions culturelles sans contradiction.
Ce que son passage à Miss France pourrait signifier
Au-delà du défilé et des tenues, la candidature de Juliette Collet pose la question du rôle moderne des ambassadrices régionales au sein du concours. Représenter la Nouvelle-Calédonie après une année mouvementée, porter une cause de secours et afficher une formation scientifique sont des éléments qui peuvent renforcer son aura médiatique et son audience auprès d’un public sensible aux engagements concrets.
Si ses intentions et son récit trouvent un écho, son passage au Zénith d’Amiens le 6 décembre permettra de mesurer l’ampleur de ce soutien national. Dans un concours où l’histoire personnelle et l’engagement pèsent souvent autant que l’éloquence et l’allure, Juliette Compte sur la sincérité de son parcours pour convaincre.
