Il y a un an, jour pour jour, Angélique Angarni-Filopon vivait les derniers mois de préparation avant de déposer sa candidature au titre national. D’abord élue Miss Martinique, cette hôtesse de l’air de 34 ans a finalement décroché l’écharpe et la couronne de Miss France 2025. Mais toute couronne a une fin : la passation aura lieu en décembre prochain, moment où l’on découvrira celle qui lui succèdera — et parmi les prétendantes figure une candidate originaire de Nouvelle-Calédonie.
Une héritière possible venue du Pacifique
À ce jour, une seule représentante de la Nouvelle-Calédonie a remporté le titre national : Pascale Taurua, sacrée en 1977. Cette longévité sans successeur renforce l’attention portée à la nouvelle élue régionale, Juliette Collet, qui pourrait tenter d’inscrire une deuxième victoire calédonienne dans l’histoire du concours.
Juliette Collet a été sacrée Miss Nouvelle-Calédonie le 6 septembre dernier à Nouméa. Agée de 22 ans, elle publie régulièrement sur Instagram des images de son archipel, témoignant d’un attachement fort à son territoire et à ses paysages.
Portrait d’une sportive amoureuse de la mer
La jeune femme se décrit comme sportive et proche de la nature. Métisse, Juliette pratique la plongée et l’escalade, discipline qu’elle a apprise dès son plus jeune âge avec son père. Ces activités en plein air semblent former une part importante de son identité personnelle et publique.
Mesurant 1,70 mètre, elle cultive une image d’équilibre entre esprit et corps. Sur ses réseaux, on retrouve des photos la montrant au contact du lagon ou en sortie en montagne, éléments qui participent à son storytelling personnel en amont d’un éventuel passage sur la scène nationale.
Un parcours académique et professionnel déjà étoffé
Juliette Collet dispose d’un CV académique solide : elle est titulaire d’un Master en biologie marine et gestion des risques naturels, obtenu à l’université d’Aix-Marseille. Sa formation scientifique est complétée par une expérience d’enseignement : elle a été professeur de mathématiques pendant un an.
Elle a aussi cumulé des emplois saisonniers liés à l’eau. Durant plusieurs étés, elle a travaillé en CDD comme sauveteuse dans les Bouches-du-Rhône, ce qui illustre sa familiarité avec les obligations physiques et la responsabilité publique.
Parallèlement à ces activités, Juliette s’engage en tant que bénévole pour la Croix-Rouge, un engagement social qui rejoint les thématiques humanitaires souvent mises en avant par les candidates aux concours de beauté.
Ambitions publiques et prise de parole
Si la jeune femme parvenait à remporter l’écharpe nationale en décembre, elle a d’ores et déjà indiqué ses priorités. Sur Instagram, elle a déclaré : « À travers cette aventure, j’aimerais faire de mes réseaux un espace d’échanges bienveillants et de partage, toujours dans l’humilité et le respect. En tant que métisse fière de ses origines, je souhaite mettre en lumière la richesse et la diversité culturelle de notre pays. »
Cette prise de parole met l’accent sur deux axes : la bienveillance dans l’usage des réseaux sociaux et la valorisation des origines culturelles. Ces messages résonnent avec les attentes actuelles du public, qui attend des figures médiatiques une posture engagée et inclusive.
Ce que révèlera la prochaine élection
La passation de la couronne, fixée pour décembre, clôturera le mandat d’Angélique Angarni-Filopon et ouvrira un nouveau chapitre pour l’institution Miss France. Si Juliette Collet fait partie des prétendantes, son profil — scientifique, sportive, engagée — la distingue par rapport à des candidatures plus classiques.
Reste à voir comment son image locale et ses engagements seront perçus sur la scène nationale. Entre l’histoire peu fournie des lauréates issues de la Nouvelle-Calédonie et le désir, affiché par la candidate, de mettre en lumière la diversité culturelle, l’élection à venir promet de concentrer l’attention des observateurs et du public.
Quoi qu’il en soit, la candidate continue de préparer son chemin : entre activités sportives, interventions bénévoles et présence sur les réseaux, Juliette Collet mise sur la cohérence entre parcours personnel et ambitions publiques pour convaincre, dès décembre, le jury et les spectateurs.


