La soirée de l’élection de Miss France 2026, qui se déroulait ce samedi 6 décembre au Zénith d’Amiens (Somme), aura été rythmée par des tableaux spectaculaires, des éliminations surprises et surtout une absence largement remarquée : celle de Cindy Fabre, ancienne Miss France 2005 et dernière directrice générale de la société Miss France.
Un spectacle millimétré et un Top 12 dévoilé par d’anciennes reines
Trente jeunes femmes âgées de 18 à 30 ans étaient en lice pour succéder à Angélique Angarni-Filopon, sacrée Miss France 2025. Depuis 21 h 10, les tableaux se sont enchaînés, présentant des chorégraphies soignées et des costumes élaborés. Si la plupart des candidates ont séduit le public, la chute de Miss Midi-Pyrénées n’est pas passée inaperçue et a ajouté une touche d’émotion à la soirée.
Peu avant 23 heures, l’animateur Jean‑Pierre Foucault a remercié dix‑huit des prétendantes, les invitant à quitter la scène. Le Top 12 a ensuite été annoncé par six anciennes Miss France, un moment destiné à lier passé et présent du concours. Les candidates retenues ont pris la parole pour la première fois au cours de cette étape décisive.
Cindy Fabre absente du Zénith : elle suit l’élection depuis son canapé
Ce qui a surtout attiré l’attention des commentateurs et des téléspectateurs, c’est l’absence de Cindy Fabre. Miss France 2005, et jusqu’à récemment la dernière directrice générale de la société Miss France, n’était ni sur la scène du Zénith d’Amiens ni dans la salle. Alors que d’anciennes ambassadrices comme Laury Thilleman, Élodie Gossuin et Sylvie Tellier ont ouvert la soirée, Cindy Fabre a précisé qu’elle suivait l’élection depuis son canapé.
Sur ses réseaux sociaux, elle a expliqué avec une pointe d’amertume la raison de son absence : « La raison est simple, c’est que je n’ai pas été invitée. Je n’ai pas reçu de carton d’invitation. Je n’ai pas reçu de mail, je n’ai pas reçu de coup de fil. » Elle a ajouté : « J’ai été un peu blacklistée pendant des années. J’ai même payé certaines années mes places pour être dans le public parce que je n’étais pas invitée. Pour qui, pourquoi, je ne sais pas. » Ces déclarations ont été largement relayées et commentées dans les médias people.
Contexte : un départ contesté mais officiellement prévu
Le départ de Cindy Fabre de la direction de la société Miss France est intervenu « en plein règne » d’Angélique Angarni-Filopon, quelques semaines seulement après l’élection de Miss France 2025. Selon ses propres mots et les éléments publics, ce départ avait été présenté comme prévu, mais il a suscité de nombreuses questions et des spéculations dans l’entourage du concours.
Sylvie Tellier, Miss France 2002 et ancienne patronne des Miss jusqu’en août 2022, était quant à elle présente sur scène pour participer au déroulé de la soirée. Sa présence a été perçue par certains observateurs comme symbolique, tandis que l’absence de Cindy Fabre a donné lieu à des interprétations divergentes, mêlant interrogation et étonnement.
Il est important de souligner, sans forcer le trait, que les faits rapportés ici reposent sur les déclarations publiques de Cindy Fabre et sur le déroulé de la cérémonie. Les motifs précis des choix d’invitation et des relations internes à la société Miss France n’ont pas été détaillés officiellement ce soir-là.
La soirée a continué son cours, entre applaudissements et moments de tension, jusqu’à l’élection finale. Pour nombre d’observateurs, l’image de Cindy Fabre regardant l’événement depuis chez elle et affirmant ne pas avoir été invitée restera l’un des faits marquants de cette édition 2026, illustrant que les concours de beauté restent aussi des arènes politiques et médiatiques où se jouent des relations professionnelles et des postures publiques.


