La 96e élection de Miss France se tiendra le samedi 6 décembre au Zénith d’Amiens. À deux semaines du grand soir, les trente candidates — âgées de 18 à 30 ans — se sont réunies le 27 novembre lors d’un cocktail organisé au Conseil départemental de la Somme, en présence de Miss France 2025, Angélique Angarni‑Filopon.
Agée de 35 ans et originaire de la Martinique, Angélique Angarni‑Filopon, hôtesse de l’air, vit les dernières semaines de son année de règne. Trente jeunes femmes rêvent désormais de lui succéder et parmi elles figure Agathe Michelet, désignée Miss Poitou‑Charentes.
Agathe Michelet, la remplaçante au grand sourire
Agathe Michelet a 26 ans. Elle représentera la région Poitou‑Charentes, qui n’a pas remporté la couronne nationale depuis 1977. Brune, sportive et dynamique, elle a longtemps pratiqué la danse puis le volley‑ball. Sur le plan professionnel, elle est diplômée en chirurgie dentaire de l’université de Bordeaux et exerce comme remplaçante dans divers cabinets dentaires.
Ce profil médical rappelle celui d’une ancienne Miss devenue visage médiatique : Iris Mittenaere, élue Miss France 2016, avait elle aussi envisagé une carrière de chirurgienne‑dentiste avant que son destin ne bifurque vers les concours de beauté et l’animation. Agathe Michelet note ce parallèle sans l’exagérer, mais la similitude de parcours est avérée et souvent mentionnée par la presse people.
Comparaisons et références médiatiques
Plusieurs comparaisons physiques ont déjà entouré la candidate poitevine. Dans un entretien accordé à nos confrères de Télé‑Loisirs, elle a confié : « Dernièrement, on m’a comparée à Iris Mittenaere donc j’étais très très flattée ! On me l’a déjà dit plusieurs fois puis […] quand j’ai les cheveux bouclés en plus, certains me disent : ‘C’est fou, tu lui ressembles vraiment’ ». La journaliste a inséré des points de suspension dans la retranscription, indiquant une coupe dans la citation originale.
Agathe ajoute que l’on la rapproche parfois d’autres personnalités : « Sinon on me compare souvent à certaines actrices brunes. L’autre jour on m’a dit Frédérique Bel, je ne trouve pas trop mais bon ». Ces comparaisons font partie du jeu médiatique autour des candidates, où ressemblance physique et références culturelles servent à décrire un visage au public.
Un engagement centré sur la santé
Sur la scène du Zénith d’Amiens, le 6 décembre, Agathe Michelet compte porter une cause en lien avec son parcours professionnel : l’accès aux soins. « Comme je travaille dans le milieu de la santé et que je commence à exercer, c’est l’accessibilité aux soins. En Poitou‑Charentes et ailleurs, il y a plein de zones où on manque de médecins, dentistes, professionnels de santé », a‑t‑elle expliqué au magazine.
Ce choix de thème s’inscrit dans une problématique réelle et documentée : les déserts médicaux et la précarité d’accès aux soins dans certaines zones rurales ou périurbaines. En mettant en avant cette question, Agathe entend lier son expérience personnelle de praticienne remplaçante à un combat concret sur la scène nationale.
Parmi les autres candidates, les comparaisons médiatiques ne manquent pas non plus. Camille L’Étang, Miss Lorraine, a par exemple déclaré avoir été comparée à la chanteuse internationale Katy Perry, selon les éléments repris dans la couverture de la préparation des miss.
Le concours Miss France demeure un moment de visibilité important pour ses participantes : il mêle esthétique, engagement et narration personnelle. Le classement final du 6 décembre tranchera entre ambitions régionales, causes portées et sympathie du public et du jury.
