Mercredi soir, lors d’un banquet d’État qui a focalisé l’attention sur les parures et le protocole, une présence discrète a attiré les regards pour des raisons moins évidentes que la tiare de Kate Middleton. Claudia Schiffer, icône des années 1990 et aujourd’hui Lady Drummond, s’est immiscée dans les conversations, ravivant un souvenir personnel du prince William remontant à son adolescence.
Une top model devenue Lady au cœur du protocole
À 55 ans, Claudia Schiffer conserve une aura intacte. Invitée au dîner donné en l’honneur du président allemand Frank-Walter Steinmeier, elle a pris place « juste derrière le souverain britannique et non loin du Premier ministre Keir Starmer », selon les comptes rendus de la soirée. Ce positionnement, révélateur du strict protocole qui guide ces événements, a souligné son lien privilégié avec la famille royale.
La mannequin porte désormais un titre peu attendu du grand public : Lady Drummond. Ce titre provient de l’anoblissement de son mari, le réalisateur Matthew Vaughn, élevé au rang de Lord par le roi Charles en juillet dernier. La combinaison d’un parcours de top model et d’un titre nobiliaire a contribué à l’intérêt médiatique porté à sa présence.
Un souvenir d’adolescence évoqué publiquement
La raison pour laquelle la venue de Claudia Schiffer a suscité de la nostalgie tient à un épisode raconté publiquement par plusieurs protagonistes. Nos confrères de People ont rappelé que la top model faisait partie des personnalités qui ont marqué l’adolescence du prince William, dans un épisode orchestré par la princesse Diana.
En 2020, Naomi Campbell a raconté, dans son émission No Filter with Naomi, qu’à l’occasion d’un anniversaire du jeune William la princesse Diana avait invité des modèles — Naomi Campbell, Claudia Schiffer et Christy Turlington — au palais. « On ne savait pas quoi faire en attendant qu’il rentre de l’école », avait plaisanté Naomi Campbell, ajoutant : « C’était vraiment adorable. »
Le prince William lui‑même est revenu sur ce souvenir dans le documentaire Diana, notre mère. Sa vie et son héritage. Il a déclaré : « J’avais 12 ou 13 ans. J’avais des posters d’elles dans ma chambre. J’ai rougi comme une tomate… Je crois même être tombé dans les escaliers. » Ces confidences, rapportées dans des productions publiques, établissent un lien direct entre l’époque de l’adolescence du prince et la notoriété de ces modèles des années 1990.
Des retrouvailles sur fond de polo
Les trajectoires de Claudia Schiffer et du prince William se sont croisées à nouveau en 2002. Lors d’un match de polo caritatif, la mannequin a remis au jeune prince la Coupe Porcelanosa. Cet instant a laissé des « souvenirs », selon les récits, et illustre que leurs rencontres n’étaient pas uniquement médiatiques mais aussi ponctuées d’événements publics partagés.
La juxtaposition de ces souvenirs avec sa présence récente au banquet souligne la continuité des liens entre figures du monde du spectacle et membres de la famille royale. Elle rappelle aussi l’attention portée, lors de ces soirées officielles, à la composition des invités et à la symbolique de leur placement autour des tables.
Claudia Schiffer, devenue Lady Drummond, représentait à la fois le glamour des années 1990 et un pont vers la diplomatie contemporaine, incarnée par un dîner d’État. Sa position lors du repas — proche du roi et du Premier ministre — n’a rien d’anecdotique dans l’univers codifié des réceptions royales.
Dans l’ensemble, la présence de la top model a offert une note de nostalgie à la soirée, en rappelant à la fois les gestes attentionnés d’une mère au rôle public, la princesse Diana, et la manière dont des rencontres fortuites peuvent marquer la mémoire d’un futur souverain. Les éléments rapportés ici se fondent sur des témoignages publiés (People, No Filter with Naomi) et sur le documentaire consacré à Diana, qui ont tous contribué à reconstituer ces moments partagés.


