Carla Bruni au Champ‑de‑Mars pour l’ouverture d’Octobre rose : elle témoigne de son combat contre le cancer du sein et appelle au dépistage

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Pour l’ouverture d’Octobre rose, l’association Ruban rose a rassemblé la scène et la sphère médiatique au Champ-de-Mars, à Paris, ce mardi 30 septembre 2025. Au cœur d’un gala mêlant solennité et convivialité, les organisateurs avaient convié la chanteuse Keren Ann et Carla Bruni pour marquer le coup et sensibiliser au dépistage du cancer du sein.

Une soirée entre hommage et mobilisation

Le décor était symbolique : le Champ-de-Mars, lieu emblématique de la capitale, transformé le temps d’une soirée en scène de mobilisation. L’événement cherchait à attirer l’attention sur l’importance du dépistage, tout en offrant un moment culturel pour rallier un large public à la cause.

Parmi les temps forts, la performance de Carla Bruni a particulièrement retenu l’attention. Celle qui fut première dame a repris son titre emblématique Quelqu’un m’a dit, un choix chargé d’émotion dans un contexte où la prévention occupe le devant de la scène.

Carla Bruni à cœur ouvert : « directement et personnellement concernée »

Après son passage sur scène, Carla Bruni a pris la parole pour expliquer ce qui l’animait personnellement. Elle a déclaré être « directement et personnellement concernée par le cancer du sein ». Ces mots ont servi d’introduction à un témoignage sobre et volontariste.

La chanteuse a rappelé avoir, « il y a quelques années », « eu la chance d’être diagnostiquée assez tôt ». Elle a ajouté : « J’ai eu beaucoup de chance et donc je voudrais en parler, pour que le plus de femmes possible sachent que ça [peut] arrive[r] à tout le monde ». La précision sur le diagnostic précoce souligne le lien entre dépistage et possibilités thérapeutiques accrues.

Clôturant son intervention par un message direct aux personnes présentes, elle a lancé : « Alors les filles, allez faire vos mammographies ! » Une exhortation simple, répétée et volontairement ferme, qui s’inscrit dans la stratégie de prévention promue par Ruban rose pendant Octobre rose.

Un rappel déjà porté dans les médias

Ce discours faisait écho à des déclarations antérieures de Carla Bruni. En septembre 2024, elle assurait au micro de RTL ne jamais manquer un « contrôle » médical. Elle y expliquait : « Résultat des courses, c’était tout petit et je n’étais pas obligée de faire une chimiothérapie ». Cette phrase illustre le bénéfice d’un diagnostic précoce sur les options thérapeutiques.

Lors de cet entretien, elle saluait également les progrès de la médecine en matière de diagnostic et de traitement : « Il y a des cancers qu’on ne peut pas prévenir, mais celui-là, oui. » Plus loin, elle conseillait aux femmes d’effectuer des examens réguliers dès l’âge indiqué : « aller faire tous les ans leur examen » dès « 45-48 ans ».

Elle conclut alors sur une mise en garde pragmatique : « Quand le cancer est minuscule, il y a moins de risques d’avoir des gros problèmes. L’examen existe, il faut que les femmes le fassent. » Ces propos, tenus dans la sphère radiophonique et répétés sur une scène publique, renforcent le message de prévention porté par l’association Ruban rose.

Un message de prévention remis sous les projecteurs

La présence d’une personnalité comme Carla Bruni à un gala caritatif concentre l’attention médiatique sur le dépistage. En associant musique et témoignage, l’association Ruban rose mise sur l’émotion pour pousser à l’action collective. Les mots prononcés lors de la soirée relaient une consigne claire : le dépistage peut modifier radicalement le parcours médical.

Si les interventions artistiques ont offert un moment de pause et d’émotion, elles ont surtout servi de vecteur pour un message sanitaire. En rappelant son expérience personnelle et en partageant des conseils concrets, Carla Bruni a contribué à rendre la parole sur le cancer du sein plus accessible au grand public.

Au fil d’Octobre rose, ce type d’initiatives — mêlant témoignage et prévention — vise à transformer la prise de conscience en gestes concrets, comme la réalisation de mammographies régulières. Les déclarations et les dates citées lors de la soirée s’inscrivent dans cette logique : alerter, informer et encourager le dépistage le plus tôt possible.

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