Le rappeur Zola, de son vrai nom Aurélien N’zuzi Zola, a été interpellé dans le cadre d’une enquête pour une violente agression survenue le 6 novembre au Pin (Seine‑et‑Marne), a rapporté Le Parisien. Les forces de l’ordre ont mené, mardi 18 novembre 2025, une opération impliquant « une quarantaine de policiers » et plusieurs interpellations, notamment à Goussainville (Val‑d’Oise), Conflans‑Sainte‑Honorine (Yvelines) et à Paris, selon le quotidien.

Les faits rapportés par Le Parisien

Selon Le Parisien, les événements auraient débuté lorsqu’un jeune homme s’est rendu au domicile de Zola avec l’intention de prendre une photo du rappeur. L’artiste, connu pour le titre « Amber », n’aurait pas souhaité être importuné et serait sorti en compagnie d’environ huit personnes cagoulées et armées, précise le journal.

La présumée victime aurait d’abord tenté de fuir, mais aurait été rattrapée en pleine rue et emmenée de force au domicile du rappeur. Ses amis, présents au départ, auraient réussi à s’échapper, selon les éléments publiés par Le Parisien.

Un calvaire décrit heure par heure

Le quotidien décrit un épisode de plusieurs dizaines de minutes, et même « deux heures » de violences. La victime, un jeune de 19 ans selon le même article, aurait été forcée de retirer ses vêtements et aurait vu ses habits brûlés devant lui. Le Parisien rapporte que l’artiste et son entourage l’auraient roué de coups et lui auraient mis « l’arme de poing dans la bouche ».

La victime aurait ensuite été conduite au sous‑sol du domicile, où ses agresseurs auraient tiré, « des coups de feu en mode rafale avec une arme longue tout près de lui ». Le calvaire aurait pris fin une fois que téléphone et carte bancaire de la victime eurent été dérobés.

Retour à la rue, menaces et dégâts

Après le vol, Zola et certaines des personnes présentes auraient reconduit la victime jusqu’à son véhicule. Le quotidien affirme que les pneus avaient été crevés et le rétroviseur gauche cassé. La victime aurait en outre été menacée de mort et sommée de ne pas se rendre à la police, ajoute Le Parisien.

Toujours d’après Le Parisien, la victime s’était ensuite réfugiée « chez des membres de sa famille, habitant non loin de là, en état de choc ».

Interpellations et garde à vue

Lors de l’opération policière du 18 novembre, la brigade criminelle de la Section de la criminalité organisée et spécialisée et le RAID ont procédé à plusieurs interpellations. Le Parisien indique que Zola et trois de ses amis ont été placés en garde à vue à Meaux, pour « séquestration et violences avec arme en réunion ».

Le journal ne détaille pas dans son édition les suites de la garde à vue ni d’éventuelles mises en examen ou décisions judiciaires rendues à ce stade. D’autres interpellations ont été mentionnées par la presse locale, mais leurs liens précis avec l’agression restent, pour l’heure, à préciser.

Les éléments exposés ici sont issus des informations publiées par Le Parisien. Certaines descriptions — notamment la chronologie précise des violences et la présence d’armes — proviennent de ce même article. Là où les autorités communiqueront davantage, des précisions pourront confirmer ou infirmer des points rapportés par la presse.


