Depuis son départ du Real Madrid en 2021, Zinedine Zidane conserve un statut quasi mythique dans le football français, autant par ses succès que par sa discrétion. Deux nouvelles actualités ont récemment ravivé l’attention des médias : la décision de son fils Luca de représenter l’Algérie au niveau international et les propos de Zidane au Festival dello Sport de Trente, où il a évoqué son désir de revenir sur un banc — idéalement celui de l’équipe de France.
Un choix familial et symbolique
Luca Zidane, gardien de but et deuxième fils de Zinedine, a surpris en annonçant son intention de défendre les couleurs de l’Algérie. Formé en France et passé par des clubs espagnols, il a expliqué avoir écouté son cœur en optant pour les Fennecs, un choix présenté comme sportif mais aussi comme un retour aux sources familiales.
Cette décision a suscité des réactions contrastées : elle a été saluée par de nombreux supporters tant en Algérie qu’en France, tout en rappelant les dilemmes identitaires vivants chez de nombreux joueurs binationaux. Au sein de la famille Zidane, les origines berbères algériennes ont toujours été présentes, souvent évoquées avec réserve mais jamais niées.
Zidane, le désir d’un retour en Bleu
À Trente, lors du Festival dello Sport, Zinedine Zidane s’est montré plus franc que d’habitude sur ses projets. « Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. J’ai le sentiment que je pourrais faire quelque chose avec l’équipe nationale, c’est ce que j’aimerais faire un jour », a-t-il déclaré, réaffirmant publiquement une envie de revenir à la tête d’un groupe.
Après avoir remporté trois fois la Ligue des champions avec le Real Madrid, Zidane apparaît comme un entraîneur qui a prouvé qu’il sait gagner, gérer la pression et transmettre ses idées. Ces qualités sont régulièrement mises en avant comme des atouts essentiels pour un poste de sélectionneur, et la presse relaie depuis plusieurs années la possibilité d’un retour aux affaires sur le banc des Bleus.
Enjeux et réactions
Le choix de Luca pose aussi des questions plus larges sur l’identité et la représentation dans le football moderne. Pour Zinedine Zidane, qui reste profondément lié à la France par son parcours international, la situation illustre la coexistence de deux héritages : celui d’un champion français et celui d’un homme aux racines algériennes.
Du point de vue sportif, l’arrivée d’un joueur formé en France dans la sélection algérienne représente un renfort potentiel pour les Fennecs. Côté français, l’éventualité de voir Zinedine revenir comme sélectionneur alimente les débats, tant parmi les supporters que dans les instances sportives, sans qu’aucune décision officielle n’ait été annoncée à ce jour.
Il convient de préciser que les éléments rapportés ici proviennent des déclarations publiques et d’annonces récentes. Aucune information supplémentaire sur des négociations formelles entre Zidane et la Fédération française de football ou sur un calendrier précis pour un éventuel retour n’a été communiquée publiquement.
En attendant, la double actualité — un fils qui choisit d’embrasser ses racines algériennes et un père qui laisse entendre qu’il aimerait prendre les Bleus en main — offre un récit où se mêlent passion sportive, héritage familial et questions identitaires. Pour l’instant, chacun des deux gestes reste distinct : l’un est déjà effectif sur le terrain, l’autre demeure une hypothèse nourrie par l’envie exprimée lors d’un festival sportif en Italie.


