Yves Montand et l’héritage d’un million à Benjamin Castaldi : comment l’animateur a brûlé cette fortune à Los Angeles et lancé sa carrière

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Yves Montand aurait eu 104 ans le 13 octobre 2025. Né le même jour qu’Yves Allégret, ancien époux de Simone Signoret et père de Catherine Allégret, la star de César et Rosalie reste au centre d’anecdotes familiales, notamment autour de son testament et de l’héritage qu’il a laissé à son petit‑fils adoptif Benjamin Castaldi.

Un legs d’un million de dollars

Yves Montand, connu pour des films comme Le Salaire de la peur et Z, a mentionné Benjamin Castaldi dans son testament et lui a légué, selon les récits, un million de dollars. Cette somme, affirme aujourd’hui l’animateur, n’a pas résisté longtemps aux premiers pas de sa carrière.

Dans une interview accordée en février 2025 à l’émission Unik, diffusée sur YouTube, Benjamin Castaldi a relaté son installation à Los Angeles après la mort de son grand‑père adoptif. Sans emploi stable, il s’était lancé dans un projet de producteur pour relancer la carrière d’une chanteuse qu’il admirait : Esther Galil, auteur notamment, d’après lui, du « carton de 1971 » intitulé « Le jour de lève ».

Rapidement, la désillusion le gagne. Sa description est crue : « Elle avait pris vingt ans, donc elle avait pris un coup de pelle, comme tout le monde. Et ce n’était plus la jolie chanteuse brune, magnifique, que j’avais vue en photo, mais plutôt une vieille sorcière qui sortait des Hills de Los Angeles ». Loin des réseaux sociaux et des outils de promotion modernes, il reconnaît que la tâche était rendue plus difficile par l’époque et son manque d’expérience.

« J’ai cramé mon héritage »

Benjamin Castaldi avoue sans détour avoir dilapidé l’héritage : « J’ai cramé mon héritage là‑dedans ». Il décrit un train de vie élevé — belles voitures, hôtels prestigieux — et des espoirs de producteur qui n’ont pas abouti. Au bout de quatre mois, entre rendez‑vous et dépenses, ses ressources étaient épuisées.

Sa prise de conscience est nette : « Je n’ai pas respecté l’argent, et quand tu ne respectes pas l’argent, il ne te respecte pas ». De retour en France, il confie s’être senti « une merde, t’as honte » face à cet échec personnel et financier.

La relation familiale s’en est ressentie. Benjamin raconte avoir supplié sa mère, Catherine Allégret, qui réagit avec horreur : « C’est pas possible : non seulement tu as bouffé tout l’argent de ton grand‑père, mais tu me demandes encore du fric ? »

Le soutien n’en revient pas directement sous forme d’argent. Catherine Allégret a choisi une autre voie : appeler un ami, Michel Drucker, pour demander un coup de pouce pour « son fils qui glande rien », en espérant un poste même modeste. Michel Drucker a accepté de tenter le pari.

Benjamin se souvient de cette bascule : « Je suis allé voir Michel, je lui ai raconté l’histoire, ce qui l’a fait mourir de rire, il a trouvé que j’avais du bagout. C’est lui qui m’a lancé, en me balançant en direct à 19 h 30 dans Studio Gabriel, devant 6 millions de personnes, sans aucune expérience. J’ai commencé à bien apprendre mon métier… »

De cette impulsion médiatique naîtront des années de réussite télévisuelle : Benjamin deviendra animateur de Loft Story, Nouvelle Star et Secret Story, et travaillera ensuite avec Cyril Hanouna sur C8.

Des difficultés qui ressurgissent

Pourtant, malgré cette carrière retrouvée, Benjamin Castaldi admet en été 2025 à Jordan de Luxe, dans la Piscine de luxe, connaître à nouveau des tensions financières. Il explique : « J’ai eu la pièce qui a marché (« Bungalow 21 », ndlr), j’ai gagné un peu d’argent, je suis pas complètement fou ». Mais il ajoute aussi : « J’ai plus de revenus depuis maintenant 6 mois ».

Il se décrit en situation de précarité relative : « Je vis d’amour et d’eau fraîche. C’est Aurore qui paye tout, c’est vrai, elle a pris le relai parce que moi, comme j’ai pas grand chose, ça devient compliqué là ». Pour faire face, il a réduit son niveau de vie et quitté un grand appartement pour un logement plus modeste, en attendant de pouvoir retrouver du travail.

Le récit de Benjamin Castaldi illustre comment un héritage important peut s’éroder rapidement face à l’audace, l’inexpérience et les aléas d’une carrière à l’étranger. Il rappelle aussi la fragilité des parcours médiatiques, entre coups de chance et périodes d’incertitude.

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