Xavier Niel, de la bidouille informatique à l’anecdote choc : il raconte avoir piraté le téléphone d’un ancien président
Une apparition attendue dans « Rendez‑vous chez Cyril Lignac »
La personnalité française Xavier Niel sera l’un des invités du prochain numéro de « Rendez‑vous chez Cyril Lignac », diffusé le jeudi 27 novembre 2025 en deuxième partie de soirée sur M6. L’annonce a été accompagnée par la publication, mercredi 26 novembre 2025, d’un extrait de l’émission sur le compte X de la chaîne.
L’homme d’affaires, bien connu du grand public pour avoir fondé l’opérateur Free et pour son sens de l’humour sur les réseaux sociaux, y revient sur ses premiers pas en informatique. Au cours de la séquence mise en ligne, il livre une anecdote qui a surpris les convives : selon lui, à l’adolescence, il aurait piraté le téléphone d’un ancien Président de la République.
« Je pirate le téléphone de François Mitterrand » : la confession
Dans l’extrait, Cyril Lignac présente à son invité la photo d’un vieil ordinateur, visible comme une sorte de tablette. « Tu deviens un vrai bad boy grâce à cet engin », plaisante le chef. Xavier Niel enchaîne alors : « Bah je fais du piratage, ce n’est pas bien, je pirate des sites de l’État, des trucs comme ça, c’est des bêtises, je pirate le téléphone de François Mitterrand qui travaillait avec Ségolène Royal ». La phrase provoque l’étonnement autour de la table.
La formulation rapportée est la seule source de cette affirmation dans l’extrait publié par M6. Elle est présentée comme un souvenir raconté par Xavier Niel lui‑même et doit donc être replacée dans ce contexte : il s’agit d’un témoignage oral, avec les imprécisions possibles liées au récit.
De la réprimande de la DST à une collaboration inattendue
Le récit se poursuit. Xavier Niel relate avoir attiré l’attention de la direction de la Surveillance du territoire (DST) à l’âge de dix‑sept ans. « Et là, un jour, donc, la DST arrive à dix‑sept ans. Je me fais coincer parce qu’on faisait aussi des décodeurs Canal+ pirates, donc je suis convoqué et gentiment, on me dit : ‘Écoutez, c’est bien, mais arrêtez vos conneries’ », rapporte‑t‑il.
Il décrit ensuite une confrontation devenue paradoxique. Après avoir expliqué ses méthodes, il affirme avoir convaincu une commissaire « très sympa » de l’utilité de ses compétences. « Je lui ai expliqué que je pirate des sites et donc je me retrouve à la DST, à faire la même chose… À devoir collaborer », dit‑il dans l’émission.
Selon ses propos, la DST, qui deviendra plus tard la DGSI, manquait de moyens et souhaitait médiatiser un grand piratage pour obtenir des budgets. Xavier Niel raconte que, parce qu’il avait mené une intrusion notable, les services ont utilisé cet épisode pour se faire entendre et créer ensuite « le premier service de piratage ».
Une confidence à prendre au conditionnel
Les éléments rapportés dans l’extrait sont des souvenirs racontés par Xavier Niel lors d’un dîner‑télé. Ils mêlent anecdotes personnelles, discours oral et références institutionnelles. Le propos contient des précisions factuelles — noms, institutions, âges — mais celles‑ci sont livrées par le narrateur et répercutées telles quelles par la chaîne.
La séquence illustre le parcours hors normes de Xavier Niel, passé d’un adolescent bidouilleur d’ordinateurs à un acteur majeur des télécommunications en France. Elle montre aussi comment des épisodes de jeunesse, parfois borderlines, peuvent être racontés avec un ton léger dans le cadre d’une émission de divertissement.
Rendez‑vous chez Cyril Lignac, tous les jeudis à 23:10 sur M6 et en streaming sur @M6plusofficiel. M6 a partagé un extrait de l’épisode sur son compte X le 26 novembre 2025, où l’on retrouve les passages cités ici. « Je pirate le téléphone de François Mitterrand » se retrouve ainsi dans le court texte accompagnant la vidéo diffusée en ligne.
