L’effraction qui a bouleversé le quotidien de Vitaa
La nuit de décembre 2023 restera gravée dans la mémoire de Vitaa et de sa famille. Vers 6 h 30, plusieurs individus se sont introduits à leur domicile de Rueil-Malmaison alors que la chanteuse, son mari et leurs trois enfants dormaient. Armés de battes de baseball, les voleurs ont menacé les occupants et les ont séquestrés avant de repartir avec des objets de valeur.
Le préjudice matériel a été évalué à environ 20 000 euros. Parmi les biens volés, la victime a cité des bijoux, un sac Hermès, un iPhone et une valise. Ces détails, rapportés lors de sa prise de parole, donnent la mesure du traumatisme matériel et psychologique subi par la famille.
Le récit de l’attaque dans LEGEND
Quelques mois après les faits, Vitaa est revenue sur cet épisode dans une interview accordée à Guillaume Pley pour LEGEND. Elle a décrit la scène telle qu’elle l’a vécue, en insistant sur la brutalité de l’entrée et l’impact immédiat sur le sommeil : “Je suis en train de dormir, et j’entends, dans mon sommeil, de grands coups dans la porte. Mon mari dormait à côté de moi. Mais lui, il n’entend rien, quand il dort. Moi, j’entends tout (…) Et mon mari m’a toujours dit ‘Ils vont rentrer un jour, dans la nuit’. Il m’a toujours dit ça. Mon mari, c’est un parano de ça. Il met des alarmes partout . Et ce qui nous a sauvés, c’est que l’on dormait toujours avec l’alarme (…) S’il n’y avait pas eu l’alarme, je pense que ça aurait été 100 fois plus dramatique que ce qu’il s’est passé”.
Ces confidences mettent en lumière la double réalité des personnes publiques : une exposition médiatique et, parfois, une vulnérabilité accrue face aux intrusions.
Les séquelles psychologiques et la décision radicale
Si l’effraction a été, sur le plan matériel, circonscrite par l’alarme et l’intervention — ou plutôt l’absence d’escalade plus grave — ce sont les répercussions psychologiques qui ont dominé les semaines suivantes. Vitaa explique que ce n’est pas seulement l’événement en lui-même qui l’a affectée, mais les « flashbacks » incessants : “Le plus dur, c’est pas cette scène, c’est après cette scène. Tu deviens fou, en fait. Tu la revis dans tête, tout le temps, tout le temps, tu la revois. La voix du mec, je l’entends dans ma tête comme si c’était hier”, confie-t-elle.
Après trois mois d’insomnies et de répétitions de ces images angoissantes, la chanteuse a pris une décision forte : déménager. Elle a également renforcé sa protection personnelle et familiale en faisant appel à des spécialistes de la sécurité. “Aujourd’hui j’ai pris une sécu la nuit, j’ai tout enlevé de chez moi. Maintenant, j’ai une sécu… Un mec de sécu, je ne dormais plus sans”, a-t-elle ajouté, soulignant combien la présence d’un agent a contribué à lui rendre le sommeil.
Vitaa indique que cette mesure a été déterminante pour retrouver un apaisement : “Ça, c’est vraiment le truc qui fait que j’ai recommencé à dormir, c’est quand j’ai pris une sécu”. La priorité au bien-être et à la sécurité a donc guidé ses choix post-traumatiques.
Une célébrité exposée, une famille protégée
Cette affaire rappelle que les personnalités publiques doivent souvent concilier carrière, vie de famille et risque d’exposition aux intrusions. Ici, la proximité géographique, l’heure matinale et la violence des gestes ont transformé une nuit ordinaire en un événement anxiogène dont les répercussions ont duré des mois.
Sans prétendre à des conclusions hâtives sur les modalités de l’enquête ou l’identité des auteurs, le témoignage de Vitaa met en exergue deux réalités : l’efficacité potentielle des systèmes d’alarme et l’importance, pour certaines victimes, d’un accompagnement humain et professionnel pour recouvrer le sentiment de sécurité.
Une publication partagée via Instagram
Le récit de la chanteuse, tel qu’il a été relayé dans l’entretien pour LEGEND, illustre la fragilité des domiciles exposés et la manière dont des mesures concrètes — déménagement, renforts de sécurité, accompagnement psychologique — peuvent contribuer à la reconstruction après un épisode traumatisant.