Le mardi 23 septembre 2025, Violet Affleck, la fille de Ben Affleck et Jennifer Garner, a pris la parole devant l’Assemblée générale des Nations unies pour dénoncer ce qu’elle juge être une minimisation des risques liés au COVID-19 et pour plaider en faveur d’une meilleure protection sanitaire, en particulier pour les jeunes. Son intervention, prononcée masque FFP2 sur le visage, a été à la fois vive et intransigeante.
Un discours frontal à l’ONU
Violet Affleck a critiqué les décisions politiques de « retour à la normale » prises selon elle trop rapidement par de nombreux gouvernements. « Tous les dirigeants nous disent que nous sommes l’avenir », a-t-elle lancé avant d’ajouter : « Mais avec la pandémie actuelle, notre présent nous est volé sous nos yeux. » Elle a insisté sur le manque d’information et de choix réel laissé aux jeunes : « Les jeunes manquaient à la fois de véritable choix en la matière et d’informations sur ce qui était choisi pour nous. »
Au cours de son intervention, elle a détaillé sa lecture des caractéristiques du virus responsable du COVID-19, le qualifiant d’« aéroporté, en suspension et persistant dans l’air ». Elle a également mis en garde contre les conséquences possibles d’une infection : « Une seule infection peut entraîner des lésions invalidantes de presque toutes les cellules du corps, du cerveau et du cœur aux nerfs et aux vaisseaux sanguins. Chaque infection ultérieure augmente le risque de déplacements prolongés et place les personnes déjà infectées dans un plus grand danger. » Ces formulations reflètent l’alerte qu’elle souhaite porter sur la gravité et la persistance des effets du virus.
Inquiétudes pour les enfants et les jeunes
La jeune intervenante, qui étudie en première année à l’université de Yale et s’est positionnée sur les questions de santé publique, a exprimé une peur profonde pour les générations les plus jeunes. Elle a cité le Dr Akiko Iwasaki pour étayer ses propos, affirmant que, selon cette source citée, « après seulement cinq ans, le COVID long a dépassé l’asthme comme maladie chronique la plus courante chez les enfants de cinq ans et moins. »
Violet a décrit son effroi à l’idée d’un avenir où certains enfants « ne connaîtront pas un monde sans douleur débilitante et sans épuisement, qui ne peuvent pas faire confiance à leur corps pour jouer, explorer et imaginer » après avoir été infectés. Elle a qualifié la situation de « négligence de la plus haute importance » et a accusé les décideurs de ne pas avoir utilisé des technologies disponibles pour prévenir les maladies transmissibles par voie aérienne.
« Regarder les enfants dans les yeux et de dire : ‘Nous savions comment vous protéger, et nous ne l’avons pas fait’ », a-t-elle déclaré, dénonçant ce qu’elle perçoit comme une responsabilité morale non tenue. Cette accusation s’inscrit dans le cadre d’un appel plus large à l’action pour améliorer la qualité de l’air intérieur, initiative portée par les Nations unies lors de cette session.
Contexte de l’intervention et engagement
Violet Affleck s’est exprimée dans le cadre d’un appel mondial à l’action pour un air intérieur sain, une campagne qui vise à réduire la transmission des maladies aériennes et à sensibiliser aux enjeux de ventilation, de filtration et de prévention. À l’instar d’autres intervenants, elle a souligné l’importance des mesures collectives pour protéger les populations vulnérables, en particulier les enfants.
Si son intervention a suscité l’attention, elle illustre aussi une tonalité nouvelle dans l’engagement citoyen des jeunes issus de familles médiatiques. Bien que la prise de parole d’une héritière de célébrités attire naturellement l’attention du public et des médias people, ses arguments reprennent des préoccupations médicales et publiques largement discutées depuis la pandémie.
Dans ses propos, Violet Affleck a mêlé témoignage personnel et références scientifiques citées, affirmant que des moyens existent pour prévenir les infections aéroportées et regrettant leur sous-utilisation. Elle a ainsi souhaité transformer l’émotion suscitée par son intervention en pression pour des politiques publiques plus protectrices.
Reste que certaines déclarations rapportées pendant son discours reposent sur des interprétations et citations spécifiques ; elles doivent être lues comme la présentation, par la jeune porte-parole, d’un point de vue engagé en faveur d’une action sanitaire renforcée pour protéger les plus jeunes.


