Vincent Lagaf’ retrouve Le Bigdil le 3 octobre sur RMC Story : retour sur son parcours Club Med et son lien surprenant avec Alessandra Sublet

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Ce 3 octobre 2025, RMC Story diffuse deux épisodes de « Le Bigdil, le retour événement » : un numéro spécial chevaliers et un spécial cascades. À la barre, toujours, l’infatigable Vincent Lagaf’, showman hors norme qui, à 65 ans, reste associé à l’énergie et à l’humour absurde qui ont marqué toute une génération. Outre Le Bigdil, revenu en 2025, son parcours télé comprend les émissions Drôle de jeu et Crésus, et ses gammes scéniques — du klaxon de Bill l’extraterrestre à la porte qui s’ouvre en trombe — ont fait réagir des téléspectateurs pendant les années 90 et 2000. 

Des débuts au Club Med, véritable vivier

Avant les costumes flashy et la télévision, Vincent Lagaf’ a fait ses classes au Club Méditerranée. Parodié dans Les Bronzés, le célèbre centre de vacances a longtemps été une pépinière de talents. Parmi les noms cités figurent Patrick Bruel (à Tignes, un an avant de tourner Coup de Sirocco avec Alexandre Arcady), Kad Merad, qui jouait de la batterie dans un groupe en Suisse, ainsi que des humoristes comme Anne Roumanoff, Nicolas Canteloup et le regretté Bruno Carette, ancien membre de la troupe des Nuls.

Dans son parcours, Lagaf’ conserve son nom de scène lié à ces années de GO (gentil organisateur). Après un BEP de mécano-dieseliste et un CAP de soudeur, il devient GO au Club Med de Vittel. Sur place, ses bourdes répétées valent au jeune animateur le surnom inspiré du personnage de bande dessinée Gaston Lagaffe. C’est également à Vittel qu’il rencontre Hervé Hubert, producteur, en 1986, un contact déterminant avant son départ pour Paris et le lancement de sa carrière télé.

Sport, musique et animation : des carrières lancées au bord des piscines

Le Club Med a servi de tremplin pour des profils variés, pas seulement des humoristes. Plusieurs animateurs et journalistes sportifs y ont aussi trouvé leurs premières responsabilités. Denis Brogniart, aujourd’hui animateur emblématique de Koh-Lanta, a raconté à RTL qu’il avait obtenu son diplôme de maître-nageur et travaillé comme tel au Club Méditerranée, dans le Sud de l’Espagne, près de Marbella. Il se souvient : « Déjà à l’époque je cherchais à allier l’utile à l’agréable. Comme je nageais à un bon niveau, j’ai passé mon diplôme de maître nageur. Et j’ai été maître nageur au Club Méditerranée… Je surveillais, j’animais la piscine et j’enseignais la natation. » 

Pierre Ménès a, lui aussi, longtemps été lié au Club Med. Le chroniqueur sportif a exercé comme GO tennis pendant trois saisons. Adolescent, il avait remporté un tournoi junior au Club Med de Pompadour (Corrèze) où il passait ses vacances, et il y décroche ensuite un emploi. À propos de cette période, il confiait au site Hors Format : « C’était une belle époque, une époque insouciante. Être G.O. et donner des cours de tennis entre dix-huit et vingt ans dans les années quatre-vingt, ce n’était pas loin d’être l’arme absolue. » 

Le Club Med a aussi formé des profils venus apprendre sur le tas. Alessandra Sublet raconte s’être engagée au Club après le bac, par audace : affectée au poste d’instructrice de voile à Kusadasi, en Turquie, elle admet ne pas connaître le sport au départ. « Je trouvais le métier taillé pour moi », dit-elle, tout en reconnaissant qu’elle a dû se débrouiller. Le premier jour, elle observe le cours donné sur la plage par un collègue avant d’intervenir. Lorsque, après dix mètres, le bateau d’un élève chavire, son collègue lui lance : « Alex, t’aurais peut-être dû lui dire de ne pas tirer si fort sur la voile dès le départ. » Elle qualifie ces années de « formidables » et assure qu’elles l’ont fait grandir.

Un vivier aux visages divers

Au fil des décennies, le Club Méditerranée est apparu comme un lieu de rencontres et d’expériences formatrices : scènes pour la comédie, plateaux pour la musique, et terrains d’entraînement pour le sport. Pour beaucoup, c’est un premier pas vers des carrières médiatiques ou artistiques. Vincent Lagaf’ en est un exemple marquant : de GO à animateur emblématique, il illustre la trajectoire possible lorsque le talent et les rencontres se conjuguent.

En diffusant ces épisodes de Le Bigdil, le retour événement, RMC Story rappelle non seulement l’ADN du divertissement popularisé dans les années 90, mais aussi les trajectoires qui ont fait émerger plusieurs visages du paysage audiovisuel français.

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