Plus de peur que de mal, mais la frayeur a été réelle. Vincent Lagaf’, animateur emblématique des années 1990, a annoncé avoir frôlé le pire cet été. Victime d’une « fatigue anormale » après le tournage de la saison 2 du Bigdil, il a finalement été confronté à une urgence cardiaque : des examens ont révélé des artères gravement obstruées et la nécessité d’un quintuple pontage. Il confie aujourd’hui avoir été « à un cheveu de l’accident de parcours ». Récit d’un été qui a basculé entre retour en grâce et alerte médicale imminente.
Retour en grâce et premiers signes
2025 signe le grand retour télévisuel de Vincent Lagaf’ avec la saison 2 du Bigdil, une renaissance saluée par les téléspectateurs et récompensée par le Télé-Loisirs Award du Meilleur Come-back. Pourtant, derrière les applaudissements, l’animateur sexagénaire a ressenti une fatigue inhabituelle.
Dans un entretien accordé à Télé-Loisirs quelques jours avant la cérémonie, il évoquait déjà cette faiblesse : « Quand on a fini de tourner le 27 juillet, je me suis littéralement écroulé le 28. J’avais trop tiré sur la bécane. J’ai mis tout le mois d’août à récupérer. » Ces propos laissaient entendre un épuisement important, mais le public n’était pas informé de la gravité sous-jacente.
Des examens qui changent tout
Invité le 24 septembre sur le plateau des Grandes Gueules (RMC Story), Vincent Lagaf’ a raconté la suite : ses proches, inquiets, l’ont poussé à consulter. « Les copains m’ont dit qu’ils ne m’avaient jamais vu dans cet état-là. Ils m’ont dit : ‘Ce serait couillon qu’il t’arrive un truc. Va faire des examens.’ »
À contrecœur, il a accepté de se soumettre à une série d’examens — échographie, corono-scan, entre autres. Le verdict est tombé sans délai : des obstructions sévères des artères coronaires. Son cardiologue a alors pris les choses en main et fixé un rendez-vous urgent : « Je t’ai pris rendez-vous lundi à 6 h 30 à l’hôpital Bichat pour un quintuple pontage. »
La gravité de l’alerte a provoqué une vive émotion. L’animateur a raconté avoir fondu en larmes face à l’annonce, et avoir tenté d’obtenir un bref déplacement dans le sud de la France pour revoir des proches avant l’opération. Face au risque, il a finalement privilégié la prudence et suivi la recommandation médicale.
Un geste chirurgical majeur et un pronostic engagé
Le quintuple pontage évoqué par les équipes médicales est une intervention lourde. Concrètement, il s’agit de contourner cinq artères coronaires obstruées afin de rétablir la circulation sanguine vers le cœur. Dans le vocabulaire médical, c’est une opération où chaque minute compte et qui engage le pronostic vital lorsque la situation est aiguë.
Sur le plateau des Grandes Gueules, Vincent Lagaf’ n’a pas dissimulé l’ampleur du danger : « J’étais à ça de l’accident de parcours. » Les médecins ont, selon ses déclarations, évoqué un pronostic vital engagé et insisté sur l’urgence d’une intervention. Sans cette réaction rapide, l’issue aurait pu être fatale, affirme l’animateur et ce qu’il relate des propos médicaux.
La chronologie rapportée par Vincent Lagaf’ mêle effondrement après la fin des tournages (27–28 juillet), un mois d’août consacré selon lui à la récupération, puis des examens et la décision opératoire évoquée publiquement en septembre. Les éléments qu’il a livrés en interview permettent de mesurer la tension de cet été et la fragilité qui a émergé malgré son retour médiatique.
À ce stade, l’animateur a choisi de communiquer lui-même sur l’événement, rappelant que la célébrité ne protège pas des aléas de la santé. Il a remercié indirectement ceux qui l’ont poussé à consulter et a souligné l’importance d’écouter les signes du corps. Les détails médicaux liés au suivi post-opératoire ou à l’état actuel de santé n’ont pas été précisés dans les déclarations publiées lors de l’entretien du 24 septembre.
