Valérie Bénaïm a de nouveau évoqué ses problèmes de santé ce vendredi dans l’émission TBT9 diffusée sur W9. Longtemps visage de TPMP, la chroniqueuse a enchaîné des épreuves médicales ces dernières années : des soucis importants de dos qui l’ont éloignée des plateaux pendant plusieurs mois, puis des troubles auditifs qui l’ont contrainte à une opération de l’oreille interne et à une absence de plusieurs semaines.
Une maladie de l’oreille qui progresse avec le temps
Lors de son intervention sur TBT9, Valérie Bénaïm a précisé qu’on lui avait diagnostiqué une otospongiose. Cette affection affecte les os de l’oreille interne et entraîne, au fil des années, une dégradation de la chaîne des osselets. La conséquence principale est une perte progressive de l’audition sur l’oreille concernée; si elle peut commencer de façon unilatérale, elle devient le plus souvent bilatérale.
Les symptômes cités par la chroniqueuse recoupent ceux rapportés classiquement pour cette pathologie : acouphènes dans environ 80% des cas, vertiges dans près de 20% des cas, et une surdité progressive qui pèse sur le quotidien. Plus le diagnostic est posé tôt, plus les moyens thérapeutiques disponibles peuvent limiter l’aggravation de la perte auditive.
Un quotidien difficile mais une présence sur le plateau
En direct, Cyril Hanouna n’a pas caché l’ampleur des difficultés de sa collègue. « Valérie, c’est un miracle qu’elle soit là. Parce que je peux vous dire qu’elle souffre. Elle a du mal au niveau de l’équilibre, et n’importe quel bruit pour elle est un enfer », a déclaré l’animateur, soulignant la fragilité de sa situation face aux bruits ambiants d’un plateau télé.
Matthieu Delormeau, proche de la chroniqueuse, a salué son attitude : « Elle est souriante tous les jours. Je n’ai jamais entendu Valérie se plaindre. » Ces témoignages traduisent l’admiration de l’équipe pour la ténacité de Valérie Bénaïm, qui malgré des contraintes médicales persistantes continue de se rendre sur le plateau.
La chroniqueuse elle-même a décrit en partie son parcours et les séquelles auxquelles elle doit faire face. « J’ai été opérée, j’ai malheureusement eu un rejet d’un implant, donc j’ai des séquelles qui sont compliquées à gérer », a-t-elle confié. Malgré cette complication, elle affirme ne pas vouloir céder à la passivité : elle refuse « de s’écouter » et préfère « avancer ». Cette détermination se lit comme un témoignage de résilience face à une maladie qui affecte des fonctions sensorielles essentielles.
Conséquences et gestion de la maladie
L’otospongiose, telle qu’évoquée pendant l’émission, implique un suivi médical régulier et, selon les cas, des interventions chirurgicales, des implants auditifs ou des solutions prothétiques pour améliorer l’audition. La présence de symptômes associés — vertiges, acouphènes — complique parfois la prise en charge et nécessite une adaptation quotidienne, tant sur le plan professionnel que personnel.
Pour Valérie Bénaïm, la difficulté réside aussi dans l’environnement professionnel. Les plateaux télévisés sont bruyants et sollicitent fortement l’équilibre et l’audition. Poursuivre son activité malgré ces contraintes reflète un choix assumé : demeurer visible et active, parfois au prix d’efforts physiques et d’un suivi médical soutenu.
Sans nouvelle information médicale détaillée publiée par la chroniqueuse ou son équipe, il convient de s’en tenir aux éléments partagés publiquement au micro de TBT9. Ces confidences permettent toutefois de mesurer l’impact réel de la maladie sur sa vie et sur son travail, et de comprendre pourquoi chaque retour sur le plateau est perçu comme un geste de courage par ses collègues.


