Ce 1er octobre, comme chaque année depuis 1985, le coup d’envoi d’Octobre rose a été donné à travers le monde pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein et encourager l’autopalpation. Dans ce cadre, Vaimalama Chaves a surpris ses abonnés le 5 octobre en se rasant entièrement le crâne dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux. Miss France 2019, âgée de 30 ans, a expliqué son geste en légende : « Pour ce mois d’Octobre et pour soutenir des femmes chères à mon cœur, tout en soutenant ceux qui en ont besoin, je me suis dit que si ces cheveux pouvaient rendre quelqu’un heureuse, alors je pouvais le faire. »
Un acte symbolique et un don de cheveux
La Tahitienne a précisé le sens profond de son choix : « Pour Elle, qui a été émue, pour Elles, qui recevront mes cheveux, pour eux, qui cherchaient un soutien silencieux, voici mon ruban rose. » En se présentant désormais « la boule à zéro », Vaimalama transforme un acte intime — la coupe de cheveux — en geste public et symbolique pour soutenir la cause d’Octobre rose.
Dans sa publication, elle insiste sur l’idée du partage : si sa chevelure peut apporter du réconfort à quelqu’un, elle est prête à la donner. Le message a suscité une forte émotion et a été largement repris, montrant la capacité des personnalités publiques à amplifier des campagnes de sensibilisation par des gestes personnels et visibles.
Retour sur sa présence télévisée et le contexte personnel
Le 9 octobre, Vaimalama Chaves était invitée sur France 2 dans l’émission Ça commence aujourd’hui, animée par Faustine Bollaert. Sur son compte Instagram, elle a partagé des images en story montrant sa présence sur le plateau, où figurait en arrière-plan la mention « Spéciale Justice ». Cette invitation intervient dans un contexte sensible : en mai dernier, l’ancienne reine de beauté a révélé avoir été victime d’inceste à l’âge de 5 ans.
Cette confidence figure dans son autobiographie O VAI – Découvrir Tahiti c’est comprendre son âme (éditions First). Elle y écrit : « Quand j’étais petite, j’ai vécu ce que malheureusement un enfant sur dix en France traverse : l’inceste. » Interrogée par le magazine Voici à l’époque, Vaimalama avait expliqué pourquoi elle n’avait jamais porté plainte : « Aujourd’hui, c’est trop tard. Mon agresseur est décédé, il ne peut plus rendre de comptes. » Elle a ajouté que son souhait était désormais d’aider d’autres victimes à rompre le silence.
La participation à une émission spéciale « justice » laisse entendre que la jeune femme aborde, en public, des sujets douloureux et engagés, mêlant son expérience personnelle à des messages de soutien envers les personnes concernées par des violences et des traumatismes.
La portée médiatique et symbolique du geste
Le rasage de Vaimalama Chaves intervient à la fois comme un témoignage intime et comme une opération de visibilité autour d’une campagne de santé publique. Les cheveux, symboles de féminité pour beaucoup, prennent ici une valeur collective : ils deviennent un moyen concret de soutenir des personnes en difficulté, et un vecteur d’attention sur la prévention et l’accompagnement.
Si le geste a été perçu comme fort et généreux par de nombreux internautes, il s’inscrit aussi dans une logique de prise de parole plus large de la personnalité, déjà engagée par son récit autobiographique. En se livrant publiquement sur des sujets sensibles, elle participe à déstigmatiser les traumatismes et à encourager d’autres victimes à témoigner ou à chercher de l’aide.
En résumé, Vaimalama Chaves a choisi, à l’occasion d’Octobre rose, d’unir symbolisme personnel et action solidaire en se rasant la tête et en annonçant le don de ses cheveux. Sa démarche, relayée sur Instagram et prolongée par sa venue sur France 2, met en lumière à la fois la cause du dépistage et son engagement pour les victimes de violences, thème central de son autobiographie.


