Un dimanche à la campagne : Fabrice Deville, en larmes, confie ses idées suicidaires après la mort de son père et relate un parcours de deuil et de résilience

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Un entretien intime sur France 2

Ce dimanche 18 octobre 2025, Frédéric Lopez recevait sur le plateau d’Un dimanche à la campagne plusieurs personnalités : l’ancienne reine de beauté Linda Hardy, l’aventurier québécois Samuel Ostiguy et le comédien Fabrice Deville. C’est ce dernier qui a marqué les esprits en évoquant son histoire personnelle, entre souvenirs d’enfance et blessures familiales.

Au fil de la discussion, Fabrice Deville, visage familier de la série Un si grand soleil, a accepté d’aborder un chapitre délicat de sa vie : son enfance. L’acteur, aujourd’hui âgé de 53 ans, a livré des confidences crues et mesurées, revenant notamment sur la perte de son père et sur les conséquences de ce deuil précoce.

Les mots adressés au petit garçon qu’il fut

Interrogé par Frédéric Lopez, Fabrice Deville s’est montré pudique mais lucide. Il a commencé par s’adresser au « petit garçon » qu’il a été, en lui prodiguant un conseil rendu tardif par l’expérience : « Je lui dirais, ne te blinde pas autant ça ira bien. Montre tes émotions parce que ça ne te jouera pas forcément des tours. Le métier que j’ai fait m’a permis de montrer mes émotions et plus je les montrais et plus c’était payant. »

Cette phrase résume la manière dont l’acteur perçoit aujourd’hui ses fragilités : non plus comme des obstacles, mais comme des ressources. Il insiste sur le rôle du métier d’acteur dans cette transformation, car la scène et l’écran lui ont offert un espace pour donner forme et utilité à ses émotions.

Le drame familial: départ du Maroc et décès du père

Fabrice Deville a raconté que la famille avait quitté le Maroc quand il avait cinq ans. Il a ensuite évoqué la mort de son père, survenue en 1977 : « On a quitté le Maroc quand j’avais cinq ans. Mon père meurt en 1977 donc on se retrouve juste avec mon frère et ma mère », a-t-il expliqué. Après ce drame, les proches se sont installés à Mantes-la-Jolie, dans la maison familiale des grands-parents.

Malgré l’ombre du deuil, l’acteur garde le souvenir d’une année heureuse : « Une super année, c’était vraiment la vie à la campagne », a-t-il confié. Ce contraste entre le traumatisme et des images plus douces illustre la complexité des émotions liées à l’enfance.

Une enfance marquée et une issue par la famille

Frédéric Lopez a noté cette forme d’insouciance retrouvée après le drame. Fabrice Deville a confirmé que la prise de conscience a été rapide et brutale : « Très vite j’ai dit à ma mère, je vais sauter pour retrouver mon père, je crois vers 5 ans. J’ai dit je vais sauter par la fenêtre et finalement avec l’amour de tous les oncles et les tantes, la vie fait son chemin et on avance. »

Ces mots décrivent un enfant aux prises avec un chagrin profond. L’entourage, par son affection, a joué un rôle protecteur. L’acteur a reconnu avoir été, par la suite, un enfant « ingérable », avant de trouver progressivement sa voie.

Aujourd’hui, Fabrice Deville est une figure connue d’Un si grand soleil. Il dit s’épanouir professionnellement devant les caméras, et semble avoir transformé ses blessures en moteur artistique. Ses confidences, livrées dans un cadre d’émission dominicale, offrent au public un aperçu sincère d’un parcours marqué par la perte, la résilience et la reconstruction.

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