Le 6 octobre dernier, la disparition soudaine de Tony Parker Senior, surnommé T‑Money et père du basketteur Tony Parker, a bouleversé le monde du sport. Âgé de 70 ans, il a été retrouvé sans vie à son domicile, un décès qualifié de « brutal et inattendu » par sa famille. Une enquête a été ouverte afin d’en déterminer les causes exactes.
Un mois après cette tragédie, Tony Parker, 43 ans, a choisi de sortir du silence pour rendre hommage publiquement à celui qui a largement contribué à sa vie et à sa carrière. Sur ses réseaux sociaux, il a publié un message empreint d’émotion, accompagné de clichés intimes retraçant les jours qui ont suivi la perte.
Retour aux racines à Chicago
C’est à Chicago, ville natale de son père, que Tony Parker s’est rendu avec sa famille pour se recueillir. Ce voyage, explique‑t‑il, avait une portée symbolique forte : « Revenir à Chicago, là où mon père est né, a grandi, et où toute sa famille vit encore, c’était bien plus qu’un voyage. C’était un retour aux racines. À l’endroit où tout a commencé pour lui… et où il repose désormais, entouré des siens. »
Dans sa légende, il confesse aussi la difficulté du deuil : « Ces dernières semaines ont été parmi les plus difficiles de ma vie. » Tony Parker retrace la transmission d’une passion partagée père‑fils : c’est à Chicago, dit‑il, que son père lui a transmis « sa passion pour le basket, sa détermination et sa foi en la vie ». Il évoque également un passage devant le United Center et la statue de Michael Jordan, « son idole et la mienne », comme un symbole marquant du bouclement d’un parcours.
Denain, ville de mémoire
Quelques jours après le séjour à Chicago, la famille a organisé un dernier hommage à Denain, dans le Nord, là où Tony Parker Senior s’était imposé comme une figure du basket français dans les années 1970. La cérémonie a renforcé l’idée d’un héritage à la fois local et familial : « Deux villes, deux histoires, une seule âme. Mon père m’a tout appris. Sauf à vivre sans lui », écrit Tony Parker, exprimant la douleur d’un fils confronté à l’absence.
Denain apparaît dans le récit comme le lieu où la carrière et la réputation de T‑Money se sont construites, tandis que Chicago reste ancré dans la mémoire familiale comme le point d’origine. Ces deux étapes ont ponctué le deuil et permis à la famille de rendre hommage à la double histoire de l’homme disparu.
Un hommage public et des paroles chargées d’émotion
Sur scène, entouré de proches, l’ancien meneur des San Antonio Spurs — quadruple champion NBA — s’est exprimé devant des témoins visiblement émus. Habituellement réservé sur sa vie privée, il a choisi de partager des souvenirs et des valeurs héritées de son père. Selon des personnes présentes, le silence dans la salle a traduisait l’intensité du moment lorsque Tony a évoqué l’héritage moral de T‑Money.
Il rapporte une formule souvent répétée par son père : « Everywhere I go, my children go. » Pour lui, cette phrase résume l’importance de la famille aux yeux de T‑Money. Tony Parker a aussi décrit l’élégance et la générosité de son père : « Toujours en costume trois pièces, toujours élégant, toujours avec ce sourire qui laissait une trace partout où il passait… T‑Money, tu resteras à jamais un homme de passion, de transmission, de cœur, et avant tout, un homme qui aimait la vie. Tu resteras pour toujours notre légende. »
Le champion a conclu ses mots par un appel à la présence et à l’affection dans le quotidien : « La mort de mon père m’a rappelé à quel point la vie peut basculer en un instant. Alors profitez de chaque instant, dites aux gens que vous aimez que vous les aimez, allez les voir, passez du temps avec eux, passez du QUALITY time avec eux. Parce qu’on ne sait jamais ce que demain nous réserve. »
La publication du témoignage et des photos a été partagée via Instagram, permettant à ses abonnés et au public de suivre ce moment de deuil et de recueillement.


