Il était l’un des visages marquants de la première saison française de Love Is Blind, rebaptisée chez nous Pour le meilleur et à l’aveugle. Thomas Belmonte, jeune homme charismatique et émotif, avait conquis une partie du public par sa franchise. Mais lors d’un passage au sein de notre rédaction, il a accepté de revenir sans détour sur son expérience — et sur ce qui se jouait en coulisses. Spoiler : tout n’était pas rose.
Une expérience en demi-teinte : « J’ai coupé les ponts avec tout le monde »
Thomas raconte qu’il est reparti de l’aventure avec de l’espoir et l’envie d’une relation sincère, avant de déchanter très rapidement après le tournage. Selon ses déclarations, un groupe de discussion WhatsApp avait été créé avec l’ensemble des candidats ; il affirme l’avoir quitté au bout d’une semaine.
« J’ai coupé les ponts avec tout le monde », dit-il pour résumer sa décision. Il explique avoir ressenti une forme de « façade collective » difficile à supporter, une impression d’apparences imposées qui a sapé sa confiance dans les relations nouées durant l’émission.
Ces propos traduisent une désillusion personnelle : Thomas dit s’être senti isolé face à des dynamiques de groupe qu’il ne reconnaissait pas. Il évoque aussi l’impact psychologique de ces révélations et du retour à la réalité médiatique, sans détailler davantage les comportements précis qu’il a observés.
Van-My, le candidat discret… pas si clean ?
Parmi les personnalités visées par Thomas, Van-My — perçu par beaucoup comme l’un des candidats les plus réservés et bienveillants — apparaît au centre d’accusations. Thomas assure que Van-My l’a approché au début de l’aventure pour lui faire part de soupçons concernant Kim : « Van-my est venu me voir au début de l’aventure, et il m’a dit que Kim mentait et qu’elle n’était pas venue pour moi… »
Selon Thomas, cette confidence a déclenché chez lui une vague de doutes. Il confie : « Cela a un peu abîmé mon expérience et à partir de ce moment, je suis entré dans une vague de doutes, notamment parce que moi, je ne suis jamais sorti avec une asiatique. J’ai pas trop de critères, mais jamais, je serai sorti avec une asiatique au départ parce que clairement, je n’ai jamais eu l’occasion. »
Ces phrases reflètent un moment d’intimité malheureux et une remise en question identitaire, que Thomas associe aux propos prêtés à Van-My. Le candidat précisait initialement apprécier Van-My, le qualifiant d’« ultra-authentique », avant de remettre en cause cette image.
Sabrina et Van-My : un couple « fake » ?
Thomas pousse plus loin ses révélations en décrivant le couple formé par Van-My et Sabrina comme une « fake party ». Il affirme que, contrairement à l’image d’un couple sincère, ces deux candidats seraient venus pour la télévision et n’auraient pas réellement envisagé une relation durable.
Il ajoute que Sabrina et Van-My seraient allés jusqu’à présenter leurs familles à l’écran alors qu’ils savaient déjà, selon lui, que leur relation ne tiendrait pas. Ces accusations portent sur l’authenticité des sentiments montrés à l’écran et sur la mise en scène possible des histoires de cœur au sein du programme.
Ce qui est dit et ce qui reste à confirmer
Toutes ces révélations proviennent des déclarations de Thomas lors de son entretien avec notre rédaction. Elles donnent un éclairage interne sur les tensions et les ambiguïtés après le tournage, mais doivent être lues comme le récit subjectif d’un protagoniste. Le format télé-réalité, la promiscuité et la médiatisation favorisent les dynamiques de groupe complexes ; les impressions et interprétations peuvent donc varier d’un candidat à l’autre.
Thomas ne fournit pas d’éléments concrets permettant de vérifier indépendamment chaque accusation. Il livre néanmoins un témoignage franc sur son vécu et sa désillusion, qu’il décrit comme la conséquence d’un décalage entre l’expérience intime et la mise en scène collective.
En se déclarant « coupé » du reste du groupe, Thomas illustre la difficulté que rencontrent certains candidats à concilier vie privée et exposition publique après une émission. Ses propos, qu’ils concernent Van-My, Sabrina ou l’ensemble du casting, invitent à interroger la frontière entre sincérité sentimentale et logique de spectacle dans les programmes de dating.
Sans apporter de jugement définitif, le témoignage de Thomas soulève des questions sur la manière dont les participants vivent et racontent leur expérience une fois les caméras éteintes. Pour les spectateurs, c’est un rappel que l’image diffusée à l’écran n’est qu’une part, parfois conflictuelle, d’une réalité plus nuancée.


