Les téléspectateurs de The Voice ont découvert en début de semaine une nouvelle composition de coachs qui suscite déjà de vifs commentaires. Selon nos informations, Tayc rejoindra Florent Pagny, Lara Fabian et Amel Bent pour la prochaine saison. L’annonce a été suivie d’une longue interview du chanteur au journal Le Parisien, publiée le mercredi 5 novembre 2025, où il explique ce que représente ce rôle pour lui.
Une consécration et une légitimité à affirmer
Pour Tayc, l’intégration du plateau ne se limite pas à un simple passage télévisé. C’est, dit-il, une « consécration » et une manière d’affirmer sa légitimité artistique. Il l’exprime ainsi : « J’avais surtout peur que ceux qui ne me connaissent pas doutent de ma légitimité à être coach, même si aujourd’hui, j’ai fait mon petit chemin. Quand tu es en face d’un Florent Pagny, d’une Lara Fabian, ce n’est pas la même longévité de carrière que moi. Ce sont des artistes qui étaient déjà là avant ma naissance. Et maintenant, mon avis va avoir la même valeur, je vais être logé à la même enseigne alors que je n’ai que six ans de carrière ».
Ce passage met en lumière deux réalités. D’une part, la présence de noms emblématiques comme Florent Pagny ou Lara Fabian rappelle la longévité de certains coachs. D’autre part, il souligne la volonté de Tayc de se positionner rapidement au même niveau, malgré une carrière plus récente.
Apporter un « second souffle » au programme
Au-delà de l’honneur personnel, Tayc affirme vouloir apporter un renouveau à l’émission. Selon ses propos au Parisien, la production cherchait effectivement un « second souffle » après quinze ans d’existence. Il explique : « Quand on a parlé de l’émission, on a senti qu’eux aussi avaient envie d’un second souffle, de faire bouger les choses après quinze ans d’existence. Avec mon équipe, on sait faire parler de nous. On a commencé à leur donner des idées, très réseaux sociaux. Quand on leur a expliqué comment on voyait le petit coup de pinceau qu’on pouvait apporter à l’émission, ils se sont dit : C’est avec eux qu’on a envie d’avancer ».
Ce positionnement met l’accent sur la manière dont les nouveaux coachs, et Tayc en particulier, entendent moderniser le format. L’artiste évoque des propositions inspirées par les codes numériques actuels, destinées à toucher un public potentiellement plus jeune et plus connecté.
Carrière, responsabilités et marge de manœuvre
Dans l’entretien, Tayc indique aussi que sa participation s’accompagne de garanties créatives. En plus d’un cachet, il dit disposer d’une « carte blanche pour faire des propositions, faire bouger un peu l’émission et la rafraîchir ». Cette liberté devrait lui permettre d’expérimenter des formats ou des interactions nouvelles entre candidats, coachs et public.
À plusieurs reprises, le chanteur insiste sur l’équilibre qu’il veut maintenir : respecter le passé et l’expérience de ses aînés, tout en insufflant une énergie contemporaine au programme. Il aborde cette responsabilité avec une énergie communicative et une ambition affichée de laisser sa marque sur The Voice.
Le programme, animé par Nikos Aliagas, conserve ainsi son casting de poids. L’arrivée de Tayc s’inscrit dans une dynamique de renouvellement assumée. Reste à voir comment cet apport se traduira à l’antenne, tant dans le jeu des coachs que dans la mise en scène et la relation aux téléspectateurs.
Dans ce contexte, l’intervention de Tayc illustre une tendance observée dans plusieurs émissions : la volonté de confronter l’expérience des figures historiques à l’audace de talents émergents. Pour le public, l’enjeu est double : apprécier la continuité du format et se laisser séduire par de nouveaux codes artistiques et médiatiques.
Le rendez-vous télévisuel promet d’être attentivement scruté, tant par les puristes que par les amateurs de nouveautés. Tayc, quant à lui, se dit prêt à relever le défi, conscient de la pente à gravir mais déterminé à faire entendre son point de vue au sein d’un plateau où cohabitent générations et styles différents.


