Ambiance électrique ce lundi 16 septembre sur le plateau de Quotidien. Invité aux côtés de sa compagne Luthna Plocus pour évoquer son après-carrière, Teddy Riner a été surpris par des questions insistantes sur ses ambitions politiques, provoquant un moment de tension palpable en direct sur TMC.
Une apparition presque bon enfant qui dérape
La séquence débute dans une atmosphère plutôt conviviale. Teddy Riner, détendu et souriant, vient parler de ses projets après le sport, de son engagement citoyen et de sa vie avec Luthna Plocus, ancienne conseillère régionale, souvent présente dans les médias.
Rapidement, Yann Barthès revient sur une déclaration du judoka auprès de l’AFP qui avait fait réagir : « Si demain je rentre en politique, ce n’est pas pour avoir un poste de ministre, c’est pour avoir un rôle qui fait changer les choses. Pour moi, le meilleur rôle ce serait président. » Ces mots, cités textuellement à l’antenne, relancent immédiatement le débat : Teddy Riner se verrait-il à l’Élysée en 2032 ?
La remarque, livrée sans ambages, nourrit déjà les spéculations. « Certains y voient déjà une campagne en gestation », note l’animateur, soulignant l’écho politique instantané de la phrase du champion.
Quand Luthna Plocus tente de calmer le jeu
Interrogée sur la possibilité que son compagnon « monte » à l’Élysée, Luthna Plocus choisit l’humour pour désamorcer : « Je ne sais pas, je ne pensais pas qu’une simple question allait me projeter à l’Élysée ! » Sa réponse détend un temps l’atmosphère, ramenant la discussion vers la dimension personnelle et médiatique du couple.
De son côté, Teddy Riner se veut prudent et explicite : « Je ne suis pas en train de dire que je vais monter en politique. Je dis juste que si demain j’avais une ambition, ce ne serait pas pour être ministre. » Sa formulation cherche à limiter l’interprétation d’une déclaration qui, en quelques lignes, a pris une ampleur publique importante.
Cette mise au point, mesurée, ne suffit toutefois pas à Jean-Michel Aphatie, présent sur le plateau. Fidèle à son style interrogatif et incisif, le journaliste relance : « La question qu’on se pose en vous écoutant, ce n’est pas si, c’est que vous avez envie… » Insistance qui change le ton de l’échange.
Un clin d’œil judo pour couper la tension
Visiblement agacé par l’insistance, Teddy Riner répond avec un mélange d’humour et de fermeté. « Est-ce qu’on peut remettre la phrase ? Elle est simple. Je vois où tu veux en venir. Je vois les tatamis qui ne sont pas loin… » lâche-t-il, faisant allusion à son premier amour sportif pour dédramatiser.
Pour appuyer sa plaisanterie et clore le débat, le champion se lève de sa chaise et s’approche légèrement d’Aphatie, sourire aux lèvres. Le geste, à la fois ludique et symbolique, suffit à créer un flottement sur le plateau et à détendre l’ambiance, sans pour autant effacer l’interrogation suscitée par sa déclaration initiale.
La séquence a été relayée et commentée sur les réseaux, où la franchise de Teddy Riner d’un côté et la ténacité d’Aphatie de l’autre ont alimenté les conversations. Sur le plateau, le moment a montré combien une phrase prononcée à l’AFP peut rapidement transformer une intervention anodine en enjeu politique médiatique.
Au final, Teddy Riner est reparti sans annonce formelle d’entrée en politique, mais avec une image réaffirmée : celle d’un sportif capable de répondre, avec humour et contrôle, à des questions qui le projettent au-delà des tatamis. Le sujet reste ouvert et, comme souvent en plateau, la déclaration laisse place aux interprétations et aux commentaires.


