Chaque jour de la semaine, l’émission C à vous reçoit des personnalités sur le plateau. Ce mardi 2 décembre 2025, Anne-Élisabeth Lemoine accueillait Sylvie Vartan et son fils David Hallyday sur France 5. Au fil de l’entretien, l’animatrice a évoqué la retraite de la chanteuse et le succès durable de son titre La Maritza, paru en 1968.
Un titre chargé d’histoire
Sur le plateau, la discussion a rapidement bifurqué vers La Maritza, chanson devenue l’un des morceaux emblématiques du répertoire de Sylvie Vartan. Émilie Tran-Nguyen, intervenante sur l’émission, a relié le titre à une histoire familiale en prononçant cette phrase : « Cette chanson, c’est celle qui raconte votre histoire. Celle de vos parents qui en 1982, quand vous avez 8 ans, quittent la Bulgarie avec vous. Ce fleuve, La Maritza, c’est la dernière image qu’ils ont de leur pays, qu’ils vont devoir traverser pour partir. Cela doit vous faire quelque chose de voir qu’elle est encore beaucoup reprise aujourd’hui. »
Cette évocation a posé la chanson comme un marqueur intime, au-delà de son succès commercial et de ses reprises. Les mots d’Émilie Tran-Nguyen ont mis en lumière l’importance de La Maritza dans la mémoire familiale et dans l’image que l’artiste projette auprès du public. Sur le plateau, l’association entre chanson et souvenir a pris le pas sur l’analyse musicale, privilégiant l’émotion et le récit personnel.
La réaction émotive de Sylvie Vartan
Interrogée sur ce lien entre chanson et mémoire, Sylvie Vartan n’a pas caché son émotion. Elle a décrit la surprise et la portée personnelle de La Maritza : « C’est inespéré, inattendu. Une belle surprise. C’est vrai que cette chanson m’a marquée, évidemment par le fait qu’elle est devenue un grand succès un peu partout (notamment dans son pays natal, ndlr). Elle m’a surtout marquée personnellement car c’est la première fois que, quand je l’ai faite écouter à mon père, je l’ai vu pleurer… »
La chanteuse a ajouté : « Je n’ai pas arrêté de pleurer en Bulgarie, d’ailleurs mon fils est témoin ! » Ces paroles, livrées avec émotion, ont visiblement touché le public présent en plateau. Sylvie Vartan a parlé du poids affectif attaché à ce morceau, qui combine souvenir familial et reconnaissance populaire.
David Hallyday tente de détendre l’atmosphère
Face à l’émotion palpable de sa mère, David Hallyday a cherché à alléger l’ambiance. En souriant, il a déclaré : « Bon, arrêtez de faire pleurer ma mère ! » Son intervention, teintée d’humour et de tendresse, a permis de rompre la tension tout en soulignant la relation proche qui unit mère et fils.
Anne-Élisabeth Lemoine a réagi à la scène en commentant : « Non mais c’est parce que cela nous bouleverse, là encore en l’écoutant. » Cette réponse a renforcé le caractère collectif du moment : il ne s’agissait pas seulement d’une émotion privée, mais d’un instant partagé avec l’équipe et le public.
La séquence a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où internautes et fans ont commenté la spontanéité et la sensibilité de la chanteuse. Les vidéos et extraits diffusés en ligne ont relancé l’intérêt pour La Maritza et rappelé le rôle de la chanson dans la carrière de Sylvie Vartan.
Un hommage mêlé de nostalgie
Au-delà de l’émotion immédiate, l’entretien a réaffirmé la place de Sylvie Vartan dans la mémoire collective. La Maritza, datant de 1968, reste un repère pour plusieurs générations. Sur le plateau, l’échange a fait se croiser souvenirs personnels, reconnaissance artistique et regard du public.
L’instant partagé entre mère et fils aura été l’un des moments forts de cette émission du 2 décembre 2025. Sans annonce formelle sur une nouvelle étape de carrière, la séquence aura néanmoins rappelé combien certains titres peuvent conserver, au fil des décennies, une charge intime et symbolique pour ceux qui les ont portés.
En clôture, le ton est resté à la fois tendre et respectueux : une parenthèse sensible dans une émission qui mêle actualité culturelle et confidences personnelles.


