Steven James Gunnell, ex‑chanteur d’Alliage, raconte sa chute et sa renaissance spirituelle dans le docu‑fiction Sacré Cœur et appelle à mieux accompagner les artistes

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C’est une confidence intime et douloureuse que Steven James Gunnell, ancien membre du boys band français Alliage, a livrée dans l’émission de Tocsin Média. Vingt-cinq ans après le succès fulgurant du groupe, celui qui chantait des tubes comme Baïla et Le temps qui court revient sans détour sur la chute qui a suivi la gloire, et sur le rôle déterminant de la foi dans sa reconstruction personnelle.

Des stades remplis au silence total : la descente brutale

Dans les années 1990, Alliage faisait partie de la vague des « boys band » français, aux côtés de formations comme 2Be3 ou G-Squad. Steven se souvient d’une période d’explosion médiatique : « À l’époque, il y avait 15 millions de spectateurs qui découvraient Alliage », rapporte-t-il, décrivant des mois de tournées, de duos internationaux et de records battus.

« On fait l’album et c’est parti, ça dure deux ans. Des duos avec des groupes à l’international, un succès monstre. Pendant deux ans et demi, on a pété les scores, on s’est éclaté… », confie-t-il, résumant une ascension fulgurante. Mais la célébrité des années pop se révèle volatile : « Et puis du jour au lendemain, ça s’arrête, comme ça. Fin de contrat au bout de trois ans. Merci, au revoir », raconte Steven, qui décrit le basculement.

Le public se détourne, les modes changent — comédies musicales puis téléréalité — et le phénomène « boys band » se dissipe. Steven insiste sur l’effet stigmatisant du succès rapide : « Tu as le mot boys band gravé au fer rouge sur le front, donc la comédie, tu oublies, le théâtre, tu oublies aussi, et même une carrière dans la chanson, tu oublies. Merci, au revoir ! On t’a trop vu pendant deux ans, on ne veut plus voir ta gueule ! » Ces mots illustrent la rupture entre la vitrine médiatique et les possibilités professionnelles laissées après le déclin.

L’après-Alliage : la chute, la solitude et la dépression

Privé d’accompagnement et confronté à l’isolement, Steven raconte une période sombre à seulement 25 ans. Il évoque sans détour des pensées suicidaires : « Dans cette période, j’étais un peu au bord du suicide, mélancolique, nostalgique, triste et seul à broyer du noir. Je me disais que ma vie était foutue, que je n’arriverais plus jamais à décoller, ni à faire quoi que ce soit… »

Le récit met en lumière le paradoxe vécu par de nombreux artistes précocement célèbres : la visibilité intense puis le vide soudain. Steven parle avec lucidité et sans complaisance de son « melon » alors qu’il était au sommet, avant d’être confronté à la fragilité de son identité hors du groupe et du phénomène médiatique. Ces éléments rendent compte d’un cheminement psychologique fait de nostalgie, de perte de repères et de difficulté à envisager un avenir professionnel autre que celui associé à Alliage.

Une nouvelle vie empreinte de foi et de sérénité

Au terme de cet épisode, Steven James Gunnell affirme que la foi lui a servi de planche de salut. « Le Seigneur est venu me chercher au fond de mon trou ! », déclare-t-il, résumé de sa conversion spirituelle et de sa reconstruction.

Il intervient désormais dans des médias chrétiens et publie régulièrement sur les réseaux sociaux des messages d’espérance. Sa trajectoire l’a amené à se réorienter : aujourd’hui réalisateur chrétien, il signe un film intitulé Sacré Cœur, présenté comme un docu‑fiction à la gloire du Christ et de la foi.

Ces nouvelles activités artistiques et médiatiques montrent un retour sous une forme différente : plutôt que de chercher la réinsertion dans la pop mainstream, Steven assume un engagement personnel et artistique lié à sa foi. Il utilise son expérience pour témoigner, rappeler les dangers de la célébrité précoce et encourager ceux qui traversent des périodes de désarroi.

Pour mémoire, une capture du message partagé en ligne contient la mention : « 🔔Comment la foi a sauvé cet ancien chanteur du boys band Alliage : 💔 ‘Du jour au lendemain, tout ce succès s’arrête ! À ce moment-là, j’ai 25 ans, je suis au bord du suicide, mélancolique, triste, à me dire que je n’arriverai plus jamais à rien… Et le Seigneur est venu me…’ » (tweet : https://pic.twitter.com/hGtrMqROqZ). Cette publication illustre la manière dont Steven met désormais son histoire au service d’un discours d’espérance.

Aujourd’hui, l’ancien idole des adolescentes observe son passé avec recul. Il ne renie rien du succès d’Alliage, mais insiste sur la nécessité d’un accompagnement des jeunes artistes et sur la complexité du passage de la lumière à l’ombre. Son témoignage, livré à Tocsin Média, offre un récit franc sur les coûts psychologiques de la gloire précoce et sur la voie qu’il a choisie pour se relever.

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