Le 18 octobre à 21h10, TF1 donnera le coup d’envoi de la treizième saison de Star Academy. La soirée de lancement, animée par Nikos Aliagas, verra l’entrée au château de nouveaux élèves dont Théo, Sarah et Léo, et sera marquée par la présence du parrain et de la marraine de la promotion, le Britannique Ed Sherran et la Canadienne Charlotte Cardin. Qui succédera à des anciens lauréats et figures emblématiques comme Jenifer, Nolwenn Leroy, Grégory Lemarchal, Pierre Garnier ou encore Marine ? La réponse se dessinera dans les semaines à venir, mais l’actualité autour de l’émission s’enrichit déjà d’un retour d’anciens, à commencer par Georges-Alain Jones, qui a choisi de sortir de l’ombre.
Retour médiatique : Georges-Alain Jones se confie
Le 14 octobre, Georges-Alain Jones, qui a marqué la deuxième saison par son franc-parler, ses coups de sang et son manque de confiance en lui, était l’invité de Jordan de Luxe dans l’émission Jet de Luxe diffusée sur YouTube. Aujourd’hui âgé de 50 ans, l’ancien demi-finaliste est revenu sur son parcours depuis sa sortie du château de Dammarie-les-Lys, évoquant aussi bien la naissance de sa fille que la douleur d’une perte de bébé et ses relations avec d’anciens camarades.
L’entretien a surtout permis d’aborder l’après Star Academy et les conséquences inattendues de la célébrité. Interrogé sur sa sortie du programme, il a répondu sans détour : « Un gros bordel. Pendant deux ans, j’avais un mec de sécu’ et moi, dans ma liberté à moi, c’est un enfer. » Ces mots peignent le contraste entre la vie espérée après l’émission et la réalité d’une notoriété subite.
Une célébrité pesante : protection et comportements intrusifs
Georges-Alain a précisé que la situation ne s’est pas franchement apaisée avec le temps. « Je ne cache pas que même maintenant quand je vais dans une grande surface, je suis en galère. En fait, j’ai les problèmes de Johnny mais je n’ai pas son portefeuille », a-t-il ajouté, conjuguant humour amer et réalisme sur les effets prolongés de l’exposition médiatique.
Vingt-trois ans après sa sortie du château, il raconte être encore régulièrement interpellé dans la rue pour des photos ou des échanges. S’il reconnaît la bienveillance de ces rencontres — « c’est bienveillant » dit-il — il confesse aussi son étonnement face à cette attention constante : « Je suis personne. Je me croiserais dans la rue, je ne me calculerais même pas. » Ces propos illustrent la difficulté pour certains artistes à réduire la distance entre leur vie personnelle et l’image publique créée par une émission populaire.
Les échos d’une génération Star Academy
La présence d’anciens élèves comme Georges-Alain dans les médias avant le lancement d’une nouvelle saison participe à entretenir la mémoire collective du programme. Star Academy, qui a révélé ou propulsé plusieurs noms de la chanson française, conserve une place singulière dans le paysage télévisuel et musical. Les témoignages d’anciens candidats permettent d’éclairer le revers de la médaille : la célébrité peut générer des opportunités, mais elle crée aussi des contraintes et des situations de vulnérabilité exigeant parfois une protection rapprochée.
Pour les téléspectateurs, la treizième promotion se présente comme une nouvelle page à écrire, entre curiosité sur les talents à découvrir et nostalgie des visages qui ont jadis animé le château. Le prime du 18 octobre, animé par Nikos Aliagas et encadré par le parrain Ed Sherran et la marraine Charlotte Cardin, sera l’occasion de mesurer à la fois l’évolution du format et l’empreinte durable laissée par ses anciens participants.
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