Shy’m, 40 ans : elle révèle son émétophobie et sa claustrophobie, la danse comme thérapie et son rôle de Velma Kelly dans Chicago au Casino de Paris

Table of Content

Le 28 novembre 2025, Shy’m fête ses 40 ans. Révélée en 2006 avec « Femme de couleur », la chanteuse s’est imposée comme l’une des artistes les plus populaires de sa génération, mêlant variété française, influences R’n’B et performances scéniques ultra-dansées.

Au fil des années, le grand public l’a découverte sous plusieurs facettes : chanteuse, danseuse spectaculaire, actrice et jurée de Danse avec les stars. À la veille d’une nouvelle étape de sa carrière, incarnant Velma Kelly dans la comédie musicale Chicago, Shy’m a aussi choisi de parler d’un aspect intime et peu connu de sa vie : une phobie qui la marque profondément.

Une phobie peu connue et très handicapante

Depuis plusieurs années, Shy’m évoque ouvertement son émétophobie, un trouble défini par la peur intense de vomir, de ressentir des nausées ou d’entendre/voir quelqu’un vomir. Cette phobie, qui ne toucherait que 0,5 % de la population, peut devenir profondément invalidante au quotidien : déplacements, transports, situations stressantes ou lieux publics deviennent alors des sources d’angoisse.

Dans un entretien accordé au magazine Biba en 2017, la chanteuse confiait la violence de cette peur : « Ça m’angoisse, j’ai l’impression que je vais mourir si ça m’arrive « . Elle ajoutait avoir développé des mécanismes pour tenter de la contenir : « J’ai développé des techniques de pensée pour m’aider. Gamine, je pensais très fort à de l’eau qui coulait comme une cascade d’eau pure, et parfois ça passait ».

Shy’m a également révélé d’autres fragilités liées au rapport au corps et à l’espace. Elle se dit claustrophobe et avoue ne pas supporter la chaleur : « Même garder le visage sous le pommeau de douche trop longtemps, j’ai du mal « . Ces confidences tranchent avec l’image d’artiste flamboyante qu’elle renvoie sur scène, mais elles expliquent aussi en partie son rapport à certaines situations médiatiques.

La danse comme remède et revanche

La danse, découverte à l’adolescence, a joué pour elle un rôle thérapeutique. « Ma mère me dit : trouve une activité qui te sorte de ton cocon, et cela a été la danse », raconte Shy’m. « La danse a été comme une thérapie », ajoute-t-elle, expliquant que la scène lui a permis de se construire un personnage à la fois puissant et libérateur.

Longtemps très réservée, l’artiste confie que son personnage scénique lui a permis de combler des manques et d’explorer une féminité affirmée. « À travers elle, j’ai réalisé beaucoup de fantasmes, à commencer par être une femme sûre d’elle… alors que dans la vie de tous les jours, j’étais plutôt cachée, en garçon manqué ». Aujourd’hui, à l’aube de ses 40 ans, elle évoque une nouvelle maturité : « Je suis maman en plus, donc il y a quelque chose de… c’est comme une revanche ».

Un calendrier chargé : Chicago et la télévision

Si la parution d’un nouvel album semble en pause pour l’instant, Shy’m n’a jamais été aussi présente sur d’autres terrains artistiques. Depuis le 7 novembre dernier, elle incarne Velma Kelly dans la mythique comédie musicale Chicago, jouée au Casino de Paris. Le rôle exigeant mêle chant, danse et comédie, et Shy’m en décrit la préparation comme l’un des plus grands défis de sa carrière : « Je n’avais jamais autant cravaché. Tout est millimétré. On doit chanter, danser, jouer, et ne plus avoir de souffle à la fin mais chanter juste après ».

Pour se préparer, elle s’est plongée dans l’univers de Bob Fosse et a suivi des cours de danse classique. « En classique, c’est très exigeant », reconnaît-elle, tout en confiant une émotion particulière : « J’ai l’impression de commencer quelque chose de nouveau. D’avoir 20 ans, d’être à l’école ». Sur scène, Shy’m sera présente tous les soirs sauf le lundi, jusqu’en janvier 2026, au Casino de Paris.

Parallèlement, le grand public a pu la retrouver à la télévision, notamment dans l’émission Notre vraie nature sur France 2, où elle voyageait en Afrique du Sud et confrontait certaines de ses peurs. Dans ce cadre, sa vulnérabilité est apparue sous un jour différent, loin des projecteurs de la scène.

Une artiste qui s’ouvre

Récemment invitée dans Un dimanche à la campagne, Shy’m s’est émue en évoquant son père, Harry Marthe, avec qui elle avait partagé un moment fort en 2017 pour le clip Madinina. « Je suis fan de lui… On laisse une empreinte à vie », confiait-elle, les larmes aux yeux.

Ces révélations et cette double exposition — sur scène comme à la télévision — montrent une artiste qui n’hésite plus à laisser transparaître ses fragilités. Entre défis artistiques exigeants et confidences intimes, Shy’m continue de se réinventer devant le public, offrant une image complexe et humaine à la fois.

Society News

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Featured Posts

Featured Posts

Chaque jour l’actualité des célébrités, les buzz du moment et les tendances qui font parler. Mode, vie privée, événements et révélations : retrouvez en un clic l’essentiel du monde people et lifestyle.

Featured Posts