Sheila a soufflé ses 80 bougies ce samedi 16 août, mais la fête aurait pu tourner au drame. Selon un message publié sur son compte Instagram, la chanteuse, qui est l’ex-belle-mère de Sylvie Ortega, était attendue ce week-end au festival de Prades (Pyrénées-Orientales). Lors des répétitions, la canicule persistante dans le sud de la France a presque provoqué un incendie à cause de la surchauffe du matériel technique.
Des répétitions sous une chaleur extrême
Sur Instagram, Sheila relate des conditions de travail « insupportables » pendant les essais. Les thermomètres affichant 46 °C à l’extérieur et environ 40 °C sur scène ont mis à rude épreuve les installations électriques. « 46 degrés, 40 degrés sur scène, une catastrophe épouvantable a été évitée de justesse », écrit-elle, précisant que la chaleur faisait « fondre les fils » et menaçait de « faire imploser la console ».
Les équipes techniques ont dû intervenir rapidement pour éviter que la surchauffe ne dégénère en incendie. Sheila souligne que c’est grâce à la vigilance du personnel que le pire a été évité. Aucune information officielle supplémentaire sur l’étendue des dégâts matériels n’a été communiquée dans la publication.
Cette alerte intervient alors que la canicule touchait encore une large partie du sud de la France, tandis que le nord commençait à respirer. Les prévisions météorologiques annonçaient la levée progressive des vigilances dans les jours suivants, la vigilance orange étant attendue d’être levée pour l’ensemble du pays le lundi suivant.
Sheila, une énergie intacte à 80 ans
Malgré la chaleur et les frayeurs liées à la technique, les images publiées par Sheila montrent une artiste qui ne ressemble pas à une octogénaire fatiguée. Les vidéos de répétitions la montrent toujours vive et en mouvement, fidèle à l’image survoltée que le public connaît depuis des décennies.
Après Prades, l’agenda de Sheila reste chargé. Elle doit donner un concert à Châteauroux le lundi 18 août, puis se produire à Metz à la fin du mois. Son programme prévoit une tournée d’une vingtaine de dates qui s’étendra jusqu’en avril 2026, avec des étapes en France, en Belgique et en Suisse.
Ces engagements montrent la détermination de la chanteuse à poursuivre son activité scénique malgré l’âge et les aléas climatiques. Dans ses publications, elle remercie implicitement les équipes qui ont permis au spectacle de se tenir sans accident, sans toutefois détailler les mesures prises pour renforcer la sécurité technique.
Le contexte logistique et sanitaire
La situation rappelle que les épisodes de chaleur extrême posent des risques à la fois pour les artistes et pour le matériel scénique. Les installations électriques et les consoles de son peuvent devenir instables lorsque les températures dépassent largement les tolérances recommandées. Les organisateurs de festivals et les équipes techniques doivent adapter les protocoles de sécurité, notamment en prévoyant des protections thermiques, une ventilation renforcée et des temps de pause pour les artistes.
Dans le cas de Prades, aucune information officielle des organisateurs n’a été intégrée à la publication de Sheila. Son témoignage, relayé sur Instagram, reste la source principale connue du public sur cet incident. Il permet toutefois d’alerter sur les conséquences concrètes de la canicule sur les manifestations culturelles en extérieur.
En attendant ses prochaines dates, Sheila donne l’image d’une artiste résiliente, qui continue de monter sur scène et d’exécuter une tournée ambitieuse. Le récit de cette répétition avortée soulève en creux la question de l’adaptation du secteur du spectacle aux épisodes climatiques extrêmes, un enjeu qui pourrait s’imposer à l’agenda des programmateurs et des collectivités dans les mois et années à venir.