Serge Aurier ne fera pas ses débuts immédiats sous le maillot de Persépolis. L’ancien latéral droit du Paris Saint-Germain, de Tottenham et de Galatasaray, arrivé libre en Iran, a été contraint à l’arrêt après une annonce médicale relayée dans plusieurs médias.
Une suspension annoncée par la fédération iranienne
D’après le journaliste Erfan Hoseiny et des communiqués cités par L’Équipe, la Fédération de football iranienne (FFIRI) a ordonné l’interdiction de toute activité footballistique pour Serge Aurier « jusqu’à nouvel ordre ». Le communiqué précise : « M. Serge Aurier est interdit de toute activité footballistique, y compris d’assister aux entraînements du club, jusqu’à nouvel ordre ».
La décision vise à éviter une éventuelle propagation d’une infection. Les médias iraniens et des sources proches du dossier évoquent une hépatite B contractée par le joueur, une maladie qui peut se transmettre par contact avec des liquides biologiques, notamment par voie sanguine et sexuelle.
Un suivi médical et des tests programmés
Selon Foot Mercato, Aurier est désormais suivi par des médecins qui évaluent sa charge virale. Un premier bilan est prévu dans trois mois. Si le test montre une charge virale indétectable, le joueur pourra reprendre l’entraînement. Si le virus persiste, il devra attendre trois mois supplémentaires, soit un délai potentiel total d’environ six mois avant retour possible en compétition.
Ces délais correspondent aux pratiques médicales courantes pour le suivi des hépatites virales, où le niveau de charge virale guide les décisions thérapeutiques et de reprise d’activité. Les précisions sur le traitement exact suivi par Aurier n’ont pas été publiées publiquement à ce stade.
Une incertitude contractuelle au club
La situation médicale a posé une question contractuelle au sein de Persépolis. Le média local Varzesh3 a rapporté que la direction a envisagé de résilier le contrat du joueur. Finalement, rapporte la même source, les dirigeants ont décidé de ne pas acter la rupture immédiatement, en tenant compte « de l’image apportée par le joueur à la Ligue Pro Iran et de son importance ».
Cette décision reflète la balance entre contraintes sanitaires et considérations sportives et commerciales. Persépolis, club populaire en Iran, avait recruté Aurier pour son expérience internationale et son profil médiatique.
Éléments d’information et précautions
Plusieurs points méritent d’être rappelés pour situer l’information. D’une part, la source initiale de la révélation semble être le journaliste Erfan Hoseiny, et les déclarations officielles proviennent de la FFIRI, relayées par L’Équipe. D’autre part, des médias locaux comme Varzesh3 ont publié des détails sur les discussions internes au club.
Par ailleurs, un message partagé via les réseaux sociaux affirme : « Serge Aurier is set to undergo medical treatment and his body is free from Hepatitis B. This process will take around 6 months and he’ll be unable to play until then. [Varzesh3] https://t.co/XOtBXunsBN pic.twitter.com/XOtBXunsBN ». Ce type de publication mérite prudence : il résume des éléments rapportés par la presse locale, mais n’apporte pas de document médical accessible au public.
Enfin, il est utile de rappeler que la France a rendu la vaccination contre l’hépatite B obligatoire pour les nourrissons depuis 2018, comme le rappelle Foot Mercato. Cette information ne concerne pas directement le cas d’Aurier, mais place le contexte sanitaire général.
Pour l’heure, le joueur et le club restent soumis aux décisions médicales et administratives. Les échéances à court terme sont claires : suivi médical continu et nouveau test dans trois mois, qui déterminera une éventuelle reprise des entraînements ou la prolongation de l’interdiction.
