Safine brise le silence après la mort de Jean Pormanove (Raphaël Graven) : autopsie oriente vers une cause médicale/toxicologique, enquêtes et démentis

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Le 18 août 2025, la communauté du streaming a été secouée par la mort de Raphaël Graven, connu sous le pseudonyme Jean Pormanove. Le streamer est décédé dans son lit après un marathon de lives de 12 jours sur la plateforme Kick. Rapidement, internautes et commentateurs ont pointé du doigt ses deux complices de diffusion, Safine et Naruto, les accusant de violences et d’humiliations ayant conduit au drame.

Une autopsie qui écarte l’intervention d’un tiers

Quelques jours plus tard, l’autopsie pratiquée sur le corps de Raphaël Graven a apporté un premier élément de réponse. Le parquet de Nice a indiqué que l’examen médico-légal privilégiait une cause « d’origine médicale ou toxicologique », écartant ainsi « l’intervention d’un tiers ». Le service de justice a toutefois précisé que des analyses complémentaires restaient nécessaires pour préciser les circonstances exactes du décès.

Cette conclusion a été accueillie avec prudence. Elle soulage certaines accusations directes, mais n’apporte pas de certitudes absolues. Les investigations en toxicologie et examens complémentaires doivent encore confirmer ou infirmer les hypothèses émises par l’autopsie initiale.

Safine Hamadi répond et se défend sur RTL

Le lundi 1er septembre 2025, Safine Hamadi, l’un des streamers au centre des accusations, est intervenu dans l’émission de Marc-Olivier Fogiel sur RTL pour tenter de rétablir sa version des faits. Il a d’abord reconnu les formes de mises en scène pratiquées pendant les lives : « On ne faisait pas vraiment mal. C’était plus dans le jeu. Nous, ce qu’on voulait, c’est que ça soit spectaculaire. Les réactions de JP étaient poussées pour que les gens reprennent les vidéos, pour qu’ils parlent de nous, pour faire plus de buzz… Dans le monde des réseaux, c’est comme ça. »

Safine a détaillé la nature du contenu produit : des moments de provocation, des réactions amplifiées, parfois des « vraies claques » selon ses mots. Il a toutefois insisté sur le consentement et sur le fait que Raphaël « restait libre » et « pouvait partir quand il voulait » des lives.

Interrogé sur sa présence le matin du décès, Safine a déclaré : « Ça faisait déjà 3-4 jours que je n’y étais pas allé. Et je me suis levé le matin, j’avais reçu des messages des abonnés qui disaient qu’il s’était passé quelque chose, personne ne savait encore. Je n’ai fait qu’appeler, appeler, personne n’a voulu me répondre. À un moment, Owen m’appelle en pleurs. C’est là que j’ai compris que JP était mort. »

Accusations publiques et défense personnelle

Depuis l’annonce du décès, Safine a été la cible de réactions virulentes sur les réseaux. Il dit subir une mise au ban morale : « Aujourd’hui, je suis considéré comme un meurtrier aux yeux du monde », rapporte-t-il lors de son interview. Il a fermement nié toute responsabilité criminelle : « Je veux dire que c’est pas moi qui ai tué JP. Et aucun de nous l’a tué. »

Sur l’organisation des lives, il a précisé que chaque membre du collectif, baptisé « le Local » dans leurs diffusions, avait un rôle précis. « Moi, mon rôle, c’était de faire chier JP. Et lui, c’était vraiment de faire des réactions. Il devait faire des réactions de ouf pour des trucs de base où tu fais pas des réactions comme ça. Il surjouait énormément. On faisait attention. Si on lui avait fait vraiment mal, il serait parti. »

Ces éléments posent des questions sur les limites du spectacle en ligne et sur la responsabilité collective dans des formats qui misent sur l’extrême pour capter l’attention. Ils rappellent aussi les dangers potentiels liés aux marathons de diffusion et à la pression que subissent certains créateurs pour maintenir l’audience.

Ce qui reste à établir

À ce stade, le dossier comporte des éléments concrets et des zones d’ombre. L’autopsie initiale oriente vers une cause interne — médicale ou toxicologique — et semble exclure l’acte d’un tiers. Mais les examens complémentaires sont attendus pour confirmer cette hypothèse et comprendre si d’autres facteurs ont joué un rôle.

Les accusations de maltraitance et d’humiliation, même si elles ne semblent pas responsables du décès selon le parquet, alimentent un débat plus large sur les pratiques de certains contenus en ligne. Les investigations judiciaires et les résultats des analyses complémentaires feront, à terme, la lumière sur la succession exacte des événements qui ont mené à la disparition de Raphaël Graven.

En attendant, la communauté du streaming et l’entourage de Jean Pormanove restent divisés entre chagrin, colère et questions. L’enquête suit son cours et les réponses attendues pèseront sur l’image et l’avenir des protagonistes impliqués.

Society News

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