Ce 29 octobre 2025, Robert Pirès fête ses 52 ans. L’ancien international français, champion du monde 1998 et champion d’Europe 2000, reste une figure majeure du football européen, admirée autant pour ses prouesses sur le terrain que pour son image de joueur élégant et discret hors des projecteurs.
Un football de style et de précision
Sur le plan sportif, Robert Pirès a marqué les esprits. Auteur de saisons marquantes à Arsenal au sein de la fameuse équipe des « Invincibles » d’Arsène Wenger, il a enchanté la Premier League par son sens du jeu, ses passes millimétrées et sa vitesse. Passé également par l’Olympique de Marseille et Villarreal, le Rémois a toujours incarné « une certaine idée du football » : dribbleur, passeur et buteur, toujours soucieux du geste juste.
Très tôt, ses coéquipiers lui ont donné un surnom affectueux, « le canard », lié à sa démarche particulière. Le Guardian évoquait même une préférence pour ce sobriquet plutôt qu’un autre, plus vulgaire. Ce surnom révèle une personnalité plutôt paisible et loin du tumulte des vestiaires.
Dans son autobiographie Les canards ne savent pas tacler (éd. Prolongations, 2011), Pirès écrivait : « Dans la vie comme sur le terrain, je n’aime pas le conflit ». Cette phrase résume un tempérament conciliant qui a traversé sa carrière et sa vie privée.
Une séparation annoncée sur Instagram
La quiétude affichée par l’ancien international a été mise à l’épreuve l’an dernier. Le 19 septembre 2024, Robert Pirès annonçait sur Instagram la séparation d’avec Jessica Lemarié, après vingt et un ans de vie commune, onze ans de mariage et trois enfants.
Le message du couple, accompagné d’une photo complice, était empreint de sérénité : « Nous restons très proches et nous formerons toujours une famille avec nos enfants ». Dans un contexte où les ruptures s’exposent souvent à l’affrontement public, cette communication a surpris par sa retenue et sa clarté.
Pourtant, leur histoire semblait solide. Parents de Naïa (née en 2005), Théo (2008) et Alessio (2011), Robert et Jessica vivaient entre l’Angleterre et les Baléares, à l’écart du tumulte médiatique. Leur rencontre remonte au début des années 2000, dans une boîte de nuit londonienne, alors que Pirès brillait à Arsenal et que Jessica menait une carrière de mannequin à l’international.
Mariés en 2013 après une décennie de vie commune, ils formaient l’un des couples les plus stables du monde du football français. Jessica a raconté au Daily Mail en 2016 la scène un peu cocasse précédant la demande en mariage : leur fils Théo, alors enfant, aurait dit à sa mère en pleurant « Papa ne t’aime pas puisqu’il ne t’a pas épousée ». Sur une tournée de commentaires pour l’Euro 2012 à Kiev, Robert lui aurait offert une montre dans une boîte en forme de cœur et déclaré : « Je t’offre mon cœur, j’espère que tu l’accepteras ». Elle a répondu oui.
Un divorce mené en famille et une vie après le terrain
Après l’annonce de la séparation, le ton est resté conciliant. Quelques semaines plus tard, Robert précisait : « Se séparer ne veut pas forcément dire ne plus s’aimer ou ne plus tenir à l’autre. Nous restons une famille. Une famille différente, mais une famille quand même. On ne peut pas passer vingt-deux ans ensemble et se détester du jour au lendemain. Nous avons eu un beau mariage, nous aurons un beau divorce ». Ces mots ont confirmé la volonté du couple de préserver un cadre familial pour leurs enfants.
La preuve de ce maintien du lien est venue peu après, lorsque les ex-époux ont fêté ensemble la nouvelle année, entourés de leurs trois enfants. Dans leur message commun, ils ajoutaient : « À tous les parents qui divorcent, pensez à vos enfants ». Cette posture a été saluée comme un exemple de maturité dans un contexte souvent conflictuel.
Sur le plan professionnel, Robert Pirès a poursuivi sa reconversion médiatique. Consultant pour Canal+, il a également surpris en janvier 2025 en défilant pour la marque 424 lors de la Fashion Week parisienne. Sur les réseaux sociaux, il a relativisé : « Nouvelle carrière débloquée », a-t-il plaisanté.
Aujourd’hui, à 52 ans, l’ancien numéro 7 reste une personnalité suivie, tant pour son passé de champion que pour ses choix de vie publics. Fidèle à l’image qu’il s’est construite, Pirès affiche une discrétion et une élégance qui continuent d’attirer l’attention des amateurs de football et du grand public.


