Rachida Dati raconte l’épreuve de sa fille Zohra, privée de l’usage de ses jambes plus d’un an, et accuse des adversaires dont Anne Hidalgo

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C’est un témoignage rare et chargé d’émotion que Rachida Dati a livré dans le dernier numéro de Legend, l’émission de Guillaume Pley diffusée le mercredi 26 novembre sur YouTube et en podcast. Habituellement très discrète sur sa vie privée, l’ancienne garde des Sceaux, aujourd’hui présentée dans l’article comme ministre de la Culture, a accepté de revenir publiquement sur l’épreuve la plus douloureuse qu’elle ait traversée : la maladie de sa fille Zohra, qui a brusquement perdu l’usage de ses jambes.

Un récit intime déclenché par une question directe

Invitée à raconter son parcours, ses combats et les zones d’ombre d’une existence vécue sous les feux des projecteurs, Rachida Dati a répondu à une question frontale de l’animateur : “Ça ne vous a pas dissuadée, parfois, de vous dire : ‘Attends, est‑ce que je ne vais pas trop loin ?’” Cette interrogation a ouvert la porte à un récit intime et jusqu’alors peu partagé.

La protagoniste de ce témoignage est Zohra, âgée aujourd’hui de 16 ans et née de la relation entre Rachida Dati et l’homme d’affaires Dominique Desseigne. La jeune fille a grandi sous attention médiatique. Pour la première fois, sa mère raconte la brutalité de la période où « du jour au lendemain, elle ne pouvait plus marcher et ne sentait plus son corps. Ça a duré plus d’un an ». Ces mots, prononcés d’une voix posée mais perceptiblement affectée, décrivent le choc et l’incompréhension vécus par la famille.

Dati confie son désarroi face à l’absence d’explications médicales : « Vous ne comprenez pas, puis vous culpabilisez… Vous vous dites : c’est forcément ma faute. Quand il n’y a pas de mots pour expliquer ce qui arrive, tout bascule ». Elle évoque des nuits passées à chercher des réponses que les médecins ne parvenaient pas à donner et la difficulté de concilier une carrière politique exigeante avec la détresse d’une adolescente dont le corps la trahissait.

Une vulnérabilité politique exploitée, selon elle

Au-delà de la douleur familiale, Rachida Dati raconte le sentiment d’avoir été exposée et utilisée politiquement pendant cette période. Elle accuse certaines figures adverses, notamment Anne Hidalgo et une partie de son entourage, d’avoir profité de sa vulnérabilité. Selon Dati, elle avait informé le cabinet de la maire de Paris de la situation pour demander une certaine retenue pendant le Conseil de Paris : « J’avais expliqué qu’il y avait un souci grave avec ma fille. Je pensais qu’on en tiendrait compte pour éviter certaines outrances. À ce moment‑là, Anne Hidalgo et certains membres de son équipe en ont profité… »

Ce propos constitue une accusation sévère de la part de la ministre, qu’elle qualifie elle‑même de « déloyale ». « Je n’ai pas trouvé ça élégant. Moi, je ne le ferai jamais. J’ai trop de respect pour la vie. » Elle ajoute que les attaques n’épargnent pas l’entourage : « Nos proches n’ont rien choisi. Ce que nous vivons, ils le subissent. Et quand un enfant est malade, c’est une violence supplémentaire. »

Dans l’entretien, Dati souligne également la difficulté à conjuguer visibilité politique et intimité familiale. Elle insiste sur la violence des attaques publiques et sur le fait que la maladie d’un enfant amplifie la vulnérabilité de la cellule familiale. Le témoignage met en lumière, sans détail médical plus précis, la tension entre la vie publique et la nécessité de protéger les siens.

Un témoignage rare qui interroge

Ce récit, prononcé lors d’une émission largement diffusée en ligne, a surpris par sa franchise. Rachida Dati, connue pour préserver sa sphère privée, a choisi de partager une épreuve personnelle profonde, tout en pointant des conséquences politiques et humaines. Le moment où elle accepte d’aborder ce chapitre de sa vie est présenté comme inédit et bouleversant.

Le témoignage ne fournit pas d’informations médicales détaillées sur l’origine de la perte d’usage des jambes de Zohra. Il met en revanche en évidence l’impact humain et politique de cet épisode sur la vie d’une personnalité publique. Les passages cités ci‑dessous sont tirés de l’entretien diffusé le 26 novembre sur Legend, animé par Guillaume Pley, disponible sur YouTube et en podcast.

Sans annoncer de suites judiciaires ou administratives liées aux accusations portées contre Anne Hidalgo et son entourage, l’échange pose la question du respect de la vie privée dans l’espace politique. Il rappelle aussi que, derrière les fonctions publiques, les personnalités vivent parfois des drames intimes qui peuvent influer sur leur trajectoire et leurs prises de parole.

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