Quentin Mosimann entame un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant les programmes de France Inter. Chaque mercredi matin, le DJ présentera sa « dream track », un rendez‑vous radiophonique où il mêlera sons, voix et rythmes pour composer des créations inédites en direct. Pour l’artiste, cette case représente l’occasion de partager au grand public une palette musicale qu’il explore depuis ses débuts.
Une case radiophonique pour mixer toutes ses influences
Sur France Inter, Quentin Mosimann disposera d’une liberté de programmation qui lui permettra d’assembler des univers apparemment opposés : électronique, pop, et textures vocales. L’émission entend surprendre les auditeurs en proposant des associations inattendues et des enchaînements pensés comme de véritables mini‑mashups radiophoniques.
La formule, annoncée pour chaque mercredi matin, capitalise sur le succès des « dream tracks » partagées par le DJ sur les réseaux sociaux, où ses montages musicaux ont récolté « des millions de vues ». Ce retour d’audience a visiblement convaincu des acteurs de la radio publique, qui lui offrent ainsi une vitrine régulière.
Du télé‑crochet aux collaborations prestigieuses
Quentin Mosimann n’est pas un néophyte du monde du spectacle. Il s’est fait connaître du grand public après sa victoire à la Star Academy en 2008, et a depuis diversifié son activité artistique. Il a collaboré avec des noms de la scène française comme Alain Chabat, Grand Corps Malade, Louane, Patrick Bruel ou Barbara Pravi, autant d’expériences qui l’ont aidé à construire un savoir‑faire reconnu dans des registres variés.
Ces collaborations témoignent d’un profil hybride : producteur, DJ et musicien, capable de naviguer entre la production de studio et la scène. À 37 ans, Mosimann affirme vouloir montrer qu’il y a « derrière le DJ » un véritable travail d’auteur et d’arrangeur, une volonté qu’il concrétise désormais à la radio.
Un projet qui dépasse l’antenne
L’émission s’inscrit dans un projet artistique plus vaste. Selon les éléments disponibles, Quentin Mosimann prépare un album prévu pour 2026, accompagné d’une tournée internationale. Ces annonces laissent entendre que la diffusion hebdomadaire de ses « dream tracks » servira aussi de laboratoire d’idées pour des compositions destinées au disque et à la scène.
L’artiste a relayé l’information via ses réseaux, notamment Instagram, où il partage fréquemment extraits et coulisses de son travail. Cette présence digitale renforce le fil conducteur de son projet : expérimenter publiquement, tester des combinaisons sonores et mesurer la réaction d’un public large.
Chaque diffusion promet des surprises, avec des assemblages vocaux et instrumentaux qui sortent des formats habituels. Pour les auditeurs, c’est l’occasion de découvrir des versions nouvelles de morceaux existants, mais aussi des créations originales issues du mix live.
Ce que cela change pour sa carrière
L’arrivée sur France Inter marque une étape importante dans le parcours de Mosimann. La radio lui offre une visibilité quotidienne auprès d’un auditoire différent de celui des clubs ou des plateformes de streaming. Elle lui permet également de légitimer publiquement son rôle d’auteur‑compositeur et d’arrangeur.
Surtout, cette présence régulière à l’antenne devrait élargir son public, en touchant des auditeurs qui ne le suivent pas forcément sur les réseaux sociaux. À court terme, l’impact se mesurera en écoutes et en réactions ; à plus long terme, il pourrait se traduire par des collaborations supplémentaires, des ventes d’album ou la réussite d’une future tournée internationale.
En résumé, la « dream track » de Quentin Mosimann sur France Inter apparaît comme la concrétisation d’un parcours entamé depuis la Star Academy et nourri de multiples rencontres artistiques. Sans changer la nature de son travail, cette nouvelle plateforme lui permet de le rendre audible à une échelle différente, tout en préparant, selon les annonces, un album pour 2026 et une tournée mondiale.
