Samedi 15 novembre 2025, Léa Salamé recevait sur le plateau de son hebdomadaire Quelle Époque, diffusé sur France 2, plusieurs personnalités du monde du spectacle et des médias. Au programme : l’humoriste Booder, la chroniqueuse Énora Malagré, le présentateur et producteur William Leymergie, ainsi que des comédiens de la série HBO Max Merteuil, venus échanger anecdotes et confidences face à la journaliste.
Les confidences de Booder sur l’école
L’émission a débuté avec Booder, actuellement en tournée avec son nouveau spectacle Ah… l’école !. L’humoriste a profité de ce passage pour revenir sur le thème central de son spectacle : l’école d’aujourd’hui et les pressions qui pèsent sur les élèves et les enseignants.
Interrogé par Léa Salamé, Booder a résumé avec sa verve habituelle une réalité qu’il met en scène : « On ne va pas à l’école pour apprendre, mais pour avoir des bonnes notes ». Il a expliqué vouloir, à travers l’humour, questionner cet état d’esprit et ouvrir le débat sur la place donnée aux notes et sur la condition des professeurs.
Ses propositions pour améliorer la situation ont fait sourire l’assemblée et suscité une question complice de la présentatrice : « mais vous avez été contacté pour devenir le prochain ministre de l’Éducation ? » La réplique de l’humoriste, hilare, a détendu l’atmosphère et lancé la soirée sur un ton à la fois léger et engagé.
William Leymergie très ému en revoyant son départ de Télématin
La deuxième partie de l’émission a mis en lumière William Leymergie, figure emblématique de la matinale Télématin. Léa Salamé a évoqué l’émission qui a accompagné la vie du présentateur pendant plus de 31 ans : Télématin, lancée en janvier 1985 et présentée par Leymergie jusqu’au 30 juin 2017.
En plateau, Léa Salamé a diffusé des images du jour de son départ. La séquence a visiblement touché Leymergie, qui n’a pas caché son émotion. « Ça vous émeut encore ? » a demandé la journaliste. « Oh oui… Moi, je suis comme Booder, vous faites ça (un claquement de doigts), je pleure. Mais ça (les images de son départ), ça marche à tous les coups », a-t-il répondu.
Le présentateur a justifié son émotion en évoquant les liens humains tissés durant toutes ces années : « Parce que je me souviens de ce jour. C’est un jour assez douloureux. Je ne pensais pas. Regardez, vous voyez tous ces gens-là ? Je les ai tous embauchés, un par un. Je les connais donc tous et je les aime tous. Donc, en face de moi, ils pleurent en me disant : ‘Au revoir, à bientôt’. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Je m’écroule. »
William Leymergie a raconté qu’il avait retrouvé nombre de ces collaborateurs lors des célébrations ultérieures, notamment pour les 40 ans de Télématin, et qu’il n’avait pas caché sa joie : « Je n’ai pas cessé d’embrasser des gens pendant une heure et demie et j’étais fou de joie ». À 78 ans, le producteur a résumé l’importance de cette matinale dans sa vie : pour lui, Télématin représente un peu plus de 31 ans de « tous les jours » et les techniciens, maquilleuses et ingés son occupent une place durable dans son cœur.
Sur les réseaux, la séquence a également été relayée. Exemple : « 📺 Après 32 ans à la tête de @telematin , William Leymergie quittait son équipe en 2017 : un moment de sa vie qui le bouleverse encore. #QuelleEpoque @FranceTV @LeaSalame pic.twitter.com/fmLUnoCgMw ».
Ambiance et invités : une soirée entre rires et émotions
Outre les moments marquants avec Booder et William Leymergie, l’émission a rassemblé d’autres voix : Énora Malagré était présente en chroniqueuse et des comédiens de la série HBO Max Merteuil sont intervenus pour partager leurs expériences. Les échanges ont alterné anecdotes personnelles, clins d’œil et séquences plus solennelles, offrant aux téléspectateurs un cocktail d’émotions fidèle au format de l’émission.
La soirée a confirmé la capacité de Quelle Époque à mêler divertissement et moments de vérité, où l’humour sert parfois de point d’entrée à des sujets plus lourds, comme l’école ou le poids des adieux professionnels. Les témoignages de Booder et de William Leymergie ont rappelé combien la télévision peut être, pour celles et ceux qui y travaillent, un espace de vies partagées et de liens durables.
