Poupette Kenza : après sa détention et un livre‑thérapie, l’influenceuse veut devenir médecin — son casier judiciaire l’en empêche‑t‑il ?

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Depuis sa sortie de détention, Poupette Kenza a entrepris de reconstruire sa vie sous le regard du public. Sur YouTube, le 31 août dernier, l’influenceuse a publié une vidéo dans laquelle elle décrit son quotidien post-incarcération et tire les leçons de cette période. “Sevrée de force” des réseaux sociaux par son incarcération, Kenza Benchrif, de son vrai nom, assure ne pas vouloir reprendre les mêmes habitudes numériques et met en garde contre les dangers de l’addiction aux plateformes : “C’est vrai que les réseaux sociaux sont très addictifs. Je pense que tous les créateurs de contenus ne s’en rendent pas forcément compte. Aujourd’hui, je veux mettre en garde sur les dangers des réseaux sociaux.”

Nouveau départ : écriture et retour aux études

Pendant sa détention, l’écriture lui a servi de remède. Elle a publié un livre intitulé De Poupette à Kenza : Les dix secondes qui ont changé ma vie, qu’elle décrit comme le fruit d’un « travail sur elle‑même ». “Écrire a été une thérapie”, confie-t-elle, expliquant que cela lui a permis de « décharger un petit peu ».

Peu après la sortie de son ouvrage, la jeune femme a entamé un virage important : elle s’est inscrite en première année de licence Sciences de la vie et de la terre – Chimie. Dans sa vidéo, elle évoque un réel enthousiasme pour ces matières : “C’est vraiment mon domaine de prédilection, j’aime trop. La vie sociale m’avait manqué. L’école m’avait manqué.” Elle ajoute ressentir une « soif d’apprendre de la vie, de découvrir des choses ».

Ce retour à l’école apparaît comme la continuité de sa volonté de se reconstruire et d’investir son énergie dans des projets scolaires et personnels. Reste toutefois la question de l’ambition qu’elle affiche : devenir médecin.

Devenir médecin : un objectif encadré par la loi

Le parcours pour exercer la médecine en France est long et strictement encadré. Selon le site spécialisé SOS Casier, le processus implique non seulement des études universitaires et des stages, mais aussi des vérifications administratives et judiciaires. L’article D4131-1 du code de la santé publique est cité pour rappeler les conditions académiques exigées des étudiants en médecine.

Surtout, la question du casier judiciaire intervient à plusieurs étapes. SOS Casier indique qu'”un médecin doit présenter un casier judiciaire vierge pour exercer dans la plupart des établissements de santé”. Cette nécessité est confirmée par des sources professionnelles : le magazine Egora et le Conseil national de l’Ordre des médecins précisent que l’inscription auprès de l’Ordre suppose la fourniture d’un extrait de casier judiciaire. Pour s’enregistrer auprès du conseil départemental de l’Ordre des médecins, il est notamment exigé un extrait de casier judiciaire et un certificat dit de bonne situation professionnelle, datant de moins de trois mois et délivré par une autorité compétente de l’État d’origine ou de provenance.

Or, la situation judiciaire de Poupette Kenza complique ce chemin. Elle a été placée en détention provisoire pour des faits qualifiés de “tentative d’extorsion de fonds en bande organisée” et d'”association de malfaiteurs”. Compte tenu de ces éléments, et des exigences évoquées ci‑dessus, il apparaît peu probable, selon les sources juridiques consultées, qu’elle puisse exercer la médecine dans les conditions habituelles d’accès à la profession. Cette appréciation repose sur les règles générales évoquées par SOS Casier, Egora et le Conseil de l’Ordre, sans présumer de décisions futures ni d’éventuelles mesures de réhabilitation qui pourraient intervenir ultérieurement.

Un parcours en reconstruction et des perspectives incertaines

Malgré cet obstacle légal, Kenza insiste sur son désir d’apprendre et de se réinsérer par l’étude. Sa reconversion académique et la publication de son livre témoignent d’une volonté de transformation personnelle. Dans ses déclarations publiques, elle met l’accent sur l’importance de comprendre les effets des réseaux sociaux et sur la nécessité d’un travail intérieur après une période de privation de liberté.

À ce stade, son avenir professionnel, en particulier la perspective d’exercer la médecine, reste conditionné par des contraintes administratives et judiciaires qui ne peuvent être éludées. En attendant d’éventuelles évolutions, la jeune femme poursuit ses études et expose, devant sa communauté, un récit de reconstruction mêlant introspection, apprentissage et ambition.

Society News

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