En retrait depuis son divorce d’avec Luana Belmondo, Paul Belmondo a choisi de briser le silence cette semaine pour corriger ce qu’il présente comme une erreur. Le 11 décembre 2025, le fils de Jean‑Paul Belmondo a publié sur Instagram une vidéo dans laquelle il dément catégoriquement qu’une Cadillac Série 62 Cabriolet Biarritz de 1956 mise en vente ait appartenu à son père.
Paul Belmondo dément la provenance
Dans sa prise de parole, Paul Belmondo s’adresse directement à la maison de ventes Drouot. « Alors vous avez mis en vente une Cadillac qui n’a jamais appartenu à mon père. Jamais jamais jamais voilà », déclare‑t‑il face caméra. Il y marque sa surprise et son agacement devant l’annonce qui associe le véhicule à la mémoire de l’acteur.
L’automobile est estimée entre 55 000 et 65 000 euros et figure dans une vente programmée le 20 décembre prochain, à Saint‑Paul‑de‑Vence. Selon l’annonce, la voiture serait « bénéficiant d’une provenance remarquable ». Elle est décrite comme une Cadillac Dakota Red de 1956, Lot 3, affichant 39 031 km au compteur.
Paul Belmondo rappelle qu’il n’existe pas d’élément prouvant la propriété de son père. Il souligne qu’il est courant de voir Jean‑Paul Belmondo, grand amateur d’automobiles, photographié à côté de nombreux modèles au fil de sa carrière. « Si vous devez mettre en vente toutes les voitures dans lesquelles mon père s’est assis, vous allez en avoir des voitures à vendre », ironise‑t‑il.
Il précise que la présence de la signature de Jean‑Paul Belmondo sur la boîte à gants ne suffit pas à établir une propriété. « Ce n’est pas parce que gentiment il a signé la boîte à gants de cette voiture au propriétaire pour lui faire plaisir que celui‑ci doit maintenant l’exploiter en faisant croire que c’était sa voiture », poursuit‑il.
La description du lot et la demande de rectification
L’annonce de Drouot mentionne la signature sur la boîte à gants et fait état d’une ancienne carte grise, éléments qui contribuent à présenter le véhicule comme ayant une provenance « remarquable ». Paul conteste implicitement l’interprétation de ces indices et demande que la maison de ventes rectifie la fiche du lot.
Dans sa vidéo, il appelle Drouot à corriger l’information rapidement. Il ajoute une touche de diplomatie en rappelant la réputation de la maison de ventes : « Vous êtes une maison très sérieuse, je suis sûr que vous allez modifier votre annonce », dit‑il en souriant.
La tonalité de sa démarche reste mesurée. Paul précise qu’il ne cherche pas à empêcher la vente : « Vendez cette voiture le 20 décembre à celui qui voudra l’acheter, mais ça ne sera pas la voiture de monsieur Jean‑Paul Belmondo. » Il conclut sobrement par un « Passez une bonne journée ».
La maison Drouot n’avait pas, au moment de la publication de la vidéo, réagi publiquement. Il est possible que la présentation du Lot 3 soit revue si des éléments documentaires clarifient la provenance.
Un souci de mémoire plus qu’une polémique
Le ton employé par Paul Belmondo laisse entendre que sa démarche vise d’abord à protéger la mémoire de son père. Il souhaite éviter que la signature, apposée « par gentillesse » selon lui, soit interprétée comme une preuve de propriété et utilisée à des fins commerciales.
Cette prise de position intervient alors que Paul reste discret depuis son divorce. Sa réaction éclaire le soin qu’il porte à l’image et au patrimoine symbolique lié au nom de Jean‑Paul Belmondo.
En l’absence de réponse officielle de Drouot, la question documentaire autour de la Cadillac demeure ouverte. Les éléments mentionnés dans l’annonce — estimation, date de vente, description du véhicule, existence d’une signature et d’une ancienne carte grise — restent factuels et font l’objet du désaccord public exprimé par Paul Belmondo.
La publication a circulé via Instagram et a été relayée par plusieurs comptes d’actualité people. Elle illustre la vigilance des héritiers et proches de personnalités face à l’exploitation commerciale d’objets associés à leur nom.
