Ce samedi 18 octobre, Léa Salamé recevait Patrick Fiori dans son émission Quelle époque. Le chanteur était venu présenter son nouvel album, Corsu Mezu Mezu 3, un projet dédié à la Corse où il chante aux côtés de grands noms de la chanson française tels que Francis Cabrel, Véronique Sanson, Marc Lavoine, Santa, Jérémy Frérot et M. Pokora. Mais l’entretien a pris une tournure inattendue lorsque l’artiste a évoqué ses origines arméniennes et fait une annonce qui a surpris les téléspectateurs et les professionnels du concours Eurovision de la chanson.
Une annonce surprenante : Patrick Fiori à l’Eurovision en 2027
Pendant l’émission, alors qu’il parlait de son attachement à l’Arménie, pays d’origine de son père, Patrick Fiori a déclaré vouloir représenter l’Arménie à l’Eurovision en mai 2027. « Je pense que même en 2027, je représenterai l’Arménie au grand concours de l’Eurovision. En principe, c’est parti comme ça ! En tout cas, moi, je suis parti pour. Je suis en train de voir les gens qui sont en train de faire ça. En principe, en 2027, ça va se faire », a-t-il affirmé lors de l’entretien. La citation retranscrite comporte un passage qui semble tronqué dans la version entendue à l’antenne ; la formulation donne l’impression d’une pensée inachevée, ce que nous signalons avec prudence.
Cette annonce arrive très en amont de l’événement : l’Eurovision 2027 se tiendra dans près de deux ans. Selon les informations partagées pendant l’émission, Patrick Fiori a donc anticipé la communication officielle de la part de la délégation arménienne. À titre de comparaison, le nom du représentant arménien pour le concours de mai 2026, qui doit se dérouler à Vienne, n’était, au moment de l’émission, pas encore rendu public.
Un lien fort avec l’Eurovision et la Corse
Le choix de Patrick Fiori n’est pas anodin au regard de son histoire personnelle et professionnelle. En 1992, encore quasi inconnu et âgé de 23 ans, il avait représenté la France au concours Eurovision avec la chanson Mama Corsica, écrite et composée par François Valéry. Ce titre lui avait valu une belle quatrième place, une performance qui a contribué à le faire connaître du grand public et à lancer sa carrière.
L’Eurovision a donc joué un rôle de tremplin pour Fiori il y a 32 ans. Après ce succès, il a publié son premier album, Puisque c’est l’heure, en 1993, puis a rejoint la comédie musicale Notre-Dame de Paris en 1997, une étape décisive qui a marqué son parcours artistique. Son attachement à ses racines corses est également récurrent : l’album Corsu Mezu Mezu 3 s’inscrit dans cette filiation culturelle et rassemble plusieurs artistes français autour d’un hommage à l’île.
Réactions et portée de l’annonce
L’annonce d’une participation officielle si tôt avant la date prévue est exceptionnelle dans le paysage de l’Eurovision. D’ordinaire, les sélections et communications des délégations nationales interviennent à des échéances beaucoup plus proches du concours. Le fait qu’un artiste de la stature de Patrick Fiori se positionne publiquement pour représenter un pays différent de celui qu’il a défendu en 1992 suscite forcément l’intérêt des médias et des fans.
Il convient de noter que, dans le contexte européen, la représentation d’un pays par un artiste ayant des liens familiaux ou culturels avec celui-ci n’est pas rare. Patrick Fiori évoque son attachement à l’Arménie par sa famille paternelle, ce qui contextualise sa volonté de porter les couleurs arméniennes sur la scène de l’Eurovision.
Ce qui reste à clarifier
Plusieurs points restent toutefois à officialiser par les instances compétentes. La confirmation formelle de la candidature ou de la sélection de Patrick Fiori par la délégation arménienne n’a pas été publiée au moment de l’entretien diffusé le 18 octobre. De même, les modalités exactes de sa participation, le choix de la chanson ou la validation par les organisateurs de l’Eurovision ne sont pas précisés par l’artiste lors de l’émission.
En attendant une communication officielle des autorités arméniennes ou des organisateurs du concours, l’annonce de Patrick Fiori alimente les spéculations et attire une attention médiatique accrue sur son actualité musicale et sur les futures sélections pour l’Eurovision. Son parcours, depuis Mama Corsica jusqu’à Corsu Mezu Mezu 3, illustre une carrière marquée par des attaches culturelles fortes et des choix artistiques assumés.
Quoi qu’il en soit, l’évocation d’une participation en 2027 renforce l’intérêt pour les prochaines saisons de l’Eurovision et rappelle la capacité du concours à relier identité nationale et carrière d’artiste.
