Patrick Bruel sur Quotidien: liant Menace imminente au 7 octobre, il appelle au dialogue, condamne le boycott et réclame sécurité d’Israël et légitimité palestinienne

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Patrick Bruel est revenu ce lundi 17 novembre 2025 sur le plateau de Quotidien, invité par Yann Barthès pour la promotion de la nouvelle série Menace imminente, diffusée ce même soir sur TF1. L’artiste de 66 ans, également comédien, y incarne Zeev Abadi, une figure du renseignement israélien rappelée dans l’urgence pour retrouver un traître ayant dérobé un logiciel extrêmement dangereux développé par une branche de l’armée israélienne. Dans la fiction, son personnage collabore avec une policière française de l’antiterrorisme qui tente d’élucider une disparition survenue en pleine journée. Sur le plateau, la conversation a rapidement dérivé vers l’actualité et le douloureux souvenir des attentats du 7 octobre 2023.

Un rôle ancré dans un contexte sensible

Le premier épisode de Menace imminente a été présenté au public le soir même, et Patrick Bruel est venu en parler tout en répondant aux questions de Yann Barthès. Le comédien a expliqué la genèse de son rôle et la tension dramatique autour du vol d’un logiciel militaire sensible. Sans s’étendre sur les détails techniques de l’intrigue, il a insisté sur la gravité des enjeux dramatiques de la série et sur le réalisme voulu par les auteurs.

Sur le plateau, Barthès a aussi diffusé un extrait de la chanson Les chaises vides, que Bruel a écrite un an après les attentats d’octobre 2023. Cette chanson, a précisé l’artiste, est un hommage aux victimes de ce qu’il a qualifié de pogrom et aux otages. Face à l’actualité, sa présence médiatique n’était pas seulement promotionnelle mais aussi porteuse d’un message.

Un message pour la paix et le dialogue

Interrogé sur une éventuelle solution au conflit israélo-palestinien, Yann Barthès a lancé : « Une solution à deux États, on en est très loin là ». Patrick Bruel a répondu en rappelant la douleur partagée des familles, évoquant « des chaises vides de l’autre côté de la frontière ». Il a ajouté que l’on n’a pas besoin d’appartenir à un camp ou à une religion pour comprendre cette douleur.

Bruel a insisté sur le fait que, malgré la distance apparente avec une solution, « on a souvent été proche et à chaque fois, on s’en est éloigné ». Il a dénoncé l’élimination d’« artisans de la paix », parfois assassinés « par des gens de leur propre camp », et a pointé ces « minorités » pour qui la paix « n’arrange pas certaines personnes ». « Ce sont ces artisans de la haine et ce sont ces ennemis de la paix. C’est eux qu’il faut combattre », a-t-il martelé.

L’artiste a aussi exprimé sa conviction qu’une solution reste possible. Selon lui, il faut que « les gens se parlent, évidemment, que les choses s’apaisent, ensuite entamer un dialogue et proposer une vraie solution ». Il a précisé vouloir « une solution qui garantisse évidemment la sécurité d’Israël et qui garantisse la légitimité du peuple palestinien, bien sûr ».

Contre les amalgames et pour la protection des innocents

Patrick Bruel a déploré l’importation du conflit et les amalgames qu’il génère. Il a qualifié ces amalgames d’« épouvantables » et rappelé son engagement constant contre toute généralisation. « On a toujours lutté contre les amalgames, toujours, quels qu’ils soient », a-t-il dit, ajoutant qu’il a souvent été « le premier à se lever » pour proposer des solutions.

Le chanteur a insisté sur la nécessité de distinguer terrorisme et croyances religieuses. Il a évoqué sa relation « extraordinaire » avec des amis musulmans et demandé de « ne jamais les mettre dans le même sac que le terrorisme ». Avec émotion, il a posé cette question simple : « Pourquoi un petit juif qui est dans une école à Montréal, à Bogota, au Rio ou à Paris, qu’est-ce qu’il a à voir avec ce conflit ? »

Enfin, Bruel a dénoncé le boycott d’artistes en fonction de leur religion. « Pourquoi est-ce que des artistes devraient être boycottés ? Parce que juste en fonction de leur religion, que ce soit d’un côté comme de l’autre, c’est impensable, absurde même », a-t-il déclaré, revenant sur l’importance de protéger les personnes et la culture des logiques de haine.

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