Pascale de la Tour du Pin a choisi de tourner la page. Après deux saisons liées à H2O Productions, la journaliste a pris ses distances avec la société de Cyril Hanouna, rejoignant depuis RMC Story. Son départ s’inscrit dans une série de séparations récentes : Bernard Montiel, Jean‑Michel Maire ou encore Guillaume Genton avaient, eux aussi, décidé de ne pas rempiler avec la structure de l’animateur‑producteur.
Un regard bienveillant sur ses anciens collègues
De retour sur W9 depuis le 1er septembre avec sa nouvelle émission Tout beau, tout n9uf, Cyril Hanouna enregistre de solides audiences. En regardant l’animateur et ses anciens collaborateurs évoluer à l’antenne, Pascale de la Tour du Pin avoue avoir ressenti un « petit pincement au cœur ». Dans une interview accordée à Puremédias, elle revient sur les deux saisons passées en collaboration avec Hanouna et sa société.
N’annoncée au départ que comme chroniqueuse, Pascale n’a finalement participé qu’à une dizaine d’émissions en deux ans. Son rôle s’est surtout cristallisé autour de l’animation du pré‑access de C8. Elle a notamment conduit PAF lors de la première saison, une émission consacrée aux médias, puis le programme intitulé Pascale, Eric, Yann et les autres pendant les derniers mois sur C8, où Eric Naulleau et Yann Moix étaient invités à débattre.
Dans ses déclarations, la journaliste se montre à la fois lucide et reconnaissante : « J’ai gardé des liens avec des chroniqueurs, et je leur souhaite à eux et à Cyril, le meilleur. Ça m’a fait un petit pincement au cœur quand même parce que même si je n’allais pas souvent à TPMP, je les regardais faire et j’étais dans cette ambiance. Il y avait vraiment des gens sympas derrière, qui font tourner cette énorme machine. C’est un énorme show. J’étais contente pour eux lundi », confie‑t‑elle.
Un rôle mal adapté à sa personnalité
Malgré l’affection affichée à l’égard de certains visages de C8, Pascale de la Tour du Pin ne cache pas que la fonction de chroniqueuse ne lui convenait pas. Elle explique avoir parfaitement vécu son départ et nie le besoin de figurer dans la « bande » autour de l’animateur. Le souvenir de ce passage à l’antenne reste contrasté.
« Je n’ai jamais été à l’aise dans ce rôle. Ce sont des rôles qui sont extrêmement différents. Être chroniqueuse, c’est un vrai métier. Moi, je suis nulle là‑dedans, je le dis. Ce n’était pas mon truc », lance‑t‑elle sans détour. Ces mots illustrent une prise de conscience professionnelle et personnelle : mieux vaut assumer ses points forts et ses limites que persister dans un exercice mal adapté.
Un changement de cap assumé
Pascale de la Tour du Pin remet donc son parcours à plat et poursuit son activité au sein du groupe RMC. Le passage d’un rôle de chroniqueuse à celui d’animatrice de pré‑access puis de matinale illustre la diversité des formats médiatiques auxquels elle a contribué. Plutôt que de s’enfermer dans une fonction inconfortable, elle a choisi de s’orienter vers des missions qui correspondent davantage à son profil.
Son recours à une franchise nette sur ses compétences – « je suis nulle là‑dedans » – peut paraître sévère. Mais il s’inscrit dans la logique d’une journaliste qui revendique la clarté vis‑à‑vis du public et des équipes. En outre, ses mots confirment qu’il existe, dans les coulisses des grands shows, une reconnaissance mutuelle entre professionnels, même lorsqu’ils empruntent des chemins différents.
Contexte et retombées
La décision de Pascale s’inscrit dans un contexte plus large de mouvements au sein d’H2O Productions et des plateaux du groupe. Des départs successifs laissent entrevoir des ajustements d’équipes et une recomposition des visages à l’antenne. Pour sa part, la journaliste garde des relations et se dit heureuse pour ceux qui continuent l’aventure.
Sans dramatiser, son témoignage rappelle que les rôles télévisuels ne conviennent pas forcément à tous les profils et qu’il est parfois préférable de changer d’horizon plutôt que de persister dans une fonction inadaptée. Pascale de la Tour du Pin, en l’occurrence, assume sa trajectoire et choisit la cohérence professionnelle.