Pascale de La Tour du Pin a choisi de ne pas suivre Cyril Hanouna sur W9 cet été, mais assure que leurs rapports restent cordiaux. L’ancienne chroniqueuse de C8, âgée de 47 ans et native de Périgueux (Dordogne), travaillait la saison précédente sur Europe 1 les week-ends et intervenait de temps à autre dans l’émission de Cyril Hanouna. Elle explique toutefois qu’elle ne se reconnaissait pas dans le format très « divertissement » proposé sur W9, intitulé Tout beau tout neuf, et a préféré passer son tour.
Un départ sans rupture
« Avec Cyril, nous ne sommes pas du tout fâchés. Il est parti dans un show très ‘divertissement’ sur W9, où j’estimais ne pas avoir ma place, mais nous n’avons jamais voulu nous séparer », a-t-elle déclaré dans les colonnes de TV Mag. Le ton est donc apaisé : choix professionnel plutôt que conflit.
La journaliste n’a pas tardé à retrouver une place à l’antenne. Pour la rentrée, elle coanime la matinale 5/7 : Morning RMC sur RMC et RMC Story, aux côtés de Matthieu Belliard. Le duo était invité du « Buzz TV » pour Le Figaro Magazine le 9 octobre, occasion de présenter leur nouvelle collaboration et d’évoquer l’actualité des médias.
De l’actualité chaude à l’anecdote personnelle
Lors de cette émission, le sujet a basculé vers un incident récent : l’extinction de voix subie par Léa Salamé en plein JT de 20 heures sur France 2 la veille. Interrogée à son tour sur ses pires désagréments à l’antenne, Pascale de La Tour du Pin a raconté une expérience beaucoup plus grave, qui la fait sourire aujourd’hui, mais qui fut à l’époque traumatisante.
Elle a décrit un œdème de Quincke survenu alors qu’elle enchaînait des enregistrements d’été avant un direct. « J’ai vraiment failli mourir. C’est un truc incroyable. J’ai fait un Œdème de Quincke », a-t-elle lancé. Puis elle a précisé les circonstances : « J’étais en train d’enregistrer des émissions d’été et j’avais un direct après. J’ai commencé à gonfler. J’ai fini en Elephant Man. »
La situation a été prise en charge par les secours : « Les pompiers m’ont sortie à 10 minutes de l’antenne », a-t-elle raconté. À l’hôpital, les médecins ont été sans équivoque, selon ses mots : « Quand vous arrivez à l’hôpital et qu’on vous dit ‘Madame, à un quart d’heure près, vous y passiez’. Ah quand même ! »
« Les pompiers m’ont sortie à dix minutes de l’antenne » : Pascale de La Tour du Pin se remémore ce jour où elle “failli mourir” #BuzzTV pic.twitter.com/BziJ8mon1k
Une cause identifiée et un ton dédramatisant
Pascale attribue l’accident alimentaire à une omelette qui, selon elle, n’était pas assez cuite. Elle a évoqué une sensibilité au blanc d’œuf : « À mon avis, elle n’était pas assez cuite. C’est de ma faute, j’ai un problème avec le blanc d’œuf. Je vous le dis, si vous voulez me tuer : blanc d’œuf », a-t-elle conclu sur un ton à la fois sérieux et souriant.
L’anecdote mêle donc danger réel et recul, la journaliste soulignant la gravité de l’événement tout en maîtrisant la narration. Aucun autre détail médical n’a été communiqué lors de l’entretien, et la chronologie rapportée — enregistrement, gonflement, intervention des pompiers, transport à l’hôpital et mise en garde des médecins — reste cohérente avec les symptômes décrits d’un œdème de Quincke.
Sur le plan professionnel, Pascale de La Tour du Pin affiche une rentrée active et visible, entre la matinale qu’elle coanime et ses interventions médiatiques. Quant à son rapport à l’antenne, cette expérience grave rappelle que les mésaventures techniques ou de santé peuvent frapper même des voix habituées aux imprévus du direct.


